samedi 24 décembre 2011

Test de La V.C.C.D. : la running made in France




Après plusieurs semaines d'un test in-vivo, j'ai choisi de vous parler d'une chaussure de sport, la VCCD.



A la veille de Noël, voici une nouvelle idée cadeau. Une de plus me direz-vous.

Peut-être, mais pas n'importe quelle idée cadeau : une running que l'on pourrait qualifier de "Vintage" et de "Hightech".

Tout un programme.

Plus fort que la VFF (Vibram Five Fingers), chaussure que l'on ne présente plus et que l'on peut qualifier de "barefoot-like" (reproduisant la course les pieds nus), laissez-moi vous présenter la VCCD (Véritable Chaussure à Cinq Doigts).


Le modèle testé (voir photos), de fabrication 100% française, est en pointure 42/43.
Donc, modèle français (Cocorico !!) : il fallait le souligner. Mais je crois que d'autres modèles existent, dans diverses origines et couleurs.


Le look général :

Pas d'originalité dans la teinte. Pas de tape à l'oeil. En fait, la véritable technologie est à l'intérieur.
Pour en revenir à la couleur du modèle, je vous rassure tout de suite. Même s'il se salit vite, un peu de savon et d'eau suffisent à redonner un coup de jeune au modèle et d'effacer les outrages occasionnés par les divers terrains fréquentés.


La matière :

Chaleureuse, elle est très solide, très résistante. La finition est excellente (pas de mauvaise couture). La forme est anatomique et s'adapte parfaitement à la morphologie. Le seul "hic !" provient de la semelle. Trop lisse à mon goût pour affronter les zones boueuses ou rocheuses (surtout humides).


Essai :

Très agréables et légères, ces chaussures vous donnent immédiatement une impression de liberté. Les orteils sont libres de tout mouvement. Aucun frottement.
Ces sensations se confirment dès les premières foulées. Il faudra, comme pour les VFF, éviter la pose de pied par le talon (sinon, c'est le bobo assuré).

Ce que l'on peut constater, c'est que l'amorti, quasi-inexistant n'est pas un handicap. La technologie embarquée par le modèle (poids plume) est exceptionnelle.
C'est tout bonnement réactif, peu importe la vitesse de course. Cela répond au quart de tour.
Exceptionnel. On est bien ! C'est aussi simple.


La VCCD est extraordinaire.
Confortable, pratique, facile d'entretien, d'un rapport qualité/prix imbattable, elle évoluera dans le temps et deviendra, à l'inverse des modèles déjà présents dans toutes les boutiques "running", de plus en plus solide et vive.
En plus, et ce n'est pas la moindre de ses qualités, ce modèle n'est fabriqué qu'avec des matières 100% naturelle. Le bonheur... Vous entendez les petits oiseaux vous remercier ?


Faites comme moi, essayez-là !!

Ce n'est pas un coup marketing puisqu'elle ne vous coûtera presque rien (savon + eau + crème éventuelle).

Vous ferez d'une pierre deux coups (comme dirait Bertin...) :
-votre corps,
-votre porte-monnaie,
-la nature,
vous diront merci, MERCI !!



Alors ? Vous allez essayer ??


Si c'est le cas, permettez-moi de vous dire : bienvenue en vous !!


dimanche 18 décembre 2011

Reprise effective...



Cette semaine a été une semaine de reprise progressive. Je ne suis pas encore au kilométrage habituel. Je me laisse jusqu'au 1er janvier 2012 pour y arriver.


J'ai cumulé environ 62 km.
Sur les 6 séances effectuées, 2 l'ont été en barefoot.
La dernière, effectuée cet après-midi a été la plus instructive.


Voilà maintenant 10 jours que mes pieds ont fait l'objet d'une visite chez un pédicure. Après les 24h de Marignane, je voulais faire peau neuve à ce niveau.

Donc, me voilà fin prêt pour une séance barefoot ce dimanche.
Il ne fait pas chaud (3° le matin, 4° cet après-midi).

Il est 14h.

Ma tenue :
- Bonnet Mizuno thermo breath,
- Gants Mizuno thermo breath,
- buff autour du cou,
- Tee-shirt technique, polaire technique fine et gore-tex sur le dos,
- corsaire fin,
- partie supérieure des x-socks (le bas a été taillé après une forte usure) montantes,
- mes pieds préférés qui sont au nombre de deux,
- mes 10 orteils,
- mon blackberry en mode musique,
- appli Micoach en action.

Hop, c'est parti.
Les deux premiers kilomètres ont été les plus difficiles.
Les pieds sont encore froids, les orteils rouges. Il faut que la circulation s'active, laisser du temps au temps.

Au bout de trois kilomètres, je sens que tout va bien.
Mes pieds se réchauffent. Cependant, le froid du sol joue un rôle inhibiteur. Je sens, moins que par temps chaud, les aspérités des différentes surfaces (les vilains cailloux sont toujours douloureux, je précise). Du coup, ça roule.

Mes orteils reprennent une couleur "normale".

Bien parti, j'en profite pour parcourir 16 km en 1h28'15" - D+ 200m.

Je croise un vététiste et je vois dans son regard une incompréhension totale... Cela me fait bien rire... J'adore !!

Bref, le froid ne me gène pas.

Mais, le plus intéressant est l'absence de douleur.

Je m'explique :
Après Marignane, je me suis retrouvé avec une douleur cheville gauche/tendon d'Achille.
Hier encore, sur une sortie, chaussé (Adizero Rocket - 5/7mm de différence talon/avant pied), j'ai ressenti cette douleur au bout du 8ème kilomètre. A certains moments, il m'était difficile de maintenir la cadence.

Aujourd'hui, une légère sensation est apparue au 11ème kilomètre. Elle est restée très très discrète. J'aurais pu parcourir quelques kilomètres supplémentaires sans problèmes.

Est-ce la chaussure qui est en cause ou bien une adaptation à la foulée barefoot (sans oublier l'utilisation des newfeel) qui modifie la musculature du pied ?

Le barefoot, c'est une semelle ZERO DROP (normal, c'est un pied au naturel).

Le barefoot va-t-il me rendre plus difficile dans le choix de mes prochaines running ?

Faudra-t-il que je choisisse une vraie minimaliste ZERO DROP ?


Affaire à suivre.


Mais quoi qu'il en soit, je suis aux anges car la séance du jour m'a conduit, plusieurs fois sur le parcours 100% bitume à une extase et une plénitude rarement atteinte...


Je l'ai déjà écrit :

Courir BAREFOOT, c'est le PIED !!!







samedi 17 décembre 2011

La Mil'kil - sponsoring

Amis lecteurs,

Je suis à la recherche de sponsors/aide afin de participer à la fabuleuse épreuve qu'est la Mil'kil en juin 2012.

Faites passer l'info.

Lien vers le dossier sponsoring à imprimer: http://dl.dropbox.com/u/53700957/Mil%27Kil%20-%201000%20kilom%C3%A8tres%20de%20France%20-%20R%C3%A9gis%20Mangeot.pdf

Merci d'avance.

mardi 6 décembre 2011

Les 24h de Marignane 2011 (2 et 3 décembre - 18h00) : le bilan.

L'épreuve passée, il grand temps de faire un bilan général.


-PREPARATION AVEC DES CHAUSSURES MINIMALISTES :

Je pense que le travail sur la foulée a été profitable. L'amplitude était réduite, évitant ainsi les bonds et réceptions lourdes sur les appuis.
Durant de nombreuses heures, j'étais en réception sur l'avant ou le « midfoot » mais, la fatigue arrivant et les douleurs diverses pointant le bout du nez (tension cheville gauche qui a engendré une douleur genou droit sur la dernière partie de la course), ma foulée a repris en mode attaque par le talon, moins difficile.
L'entraînement doit se poursuivre afin que la foulée soit au top.
Du travail : on n'a jamais rien sans rien.


-PREPARATION AVEC DES SEANCES DE BAREFOOT :

Là aussi, le travail sur la foulée a été profitable.
Le hic, sur l'épreuve, c'est qu'avec l'humidité des pieds due au sol détrempé, la plante s'est ramollie.
Le pied s'est donc retrouvé avec des endroits très très souples et d'autres beaucoup moins.
Résultat, des plis sous les pieds avec frictions et gênes durant la seconde partie de l'épreuve, dans la matinée. Une visite auprès de la podologue de l'épreuve a été nécessaire (mise en place d'un élasto sur la plante pour la tirer et éviter les plis).
Je pense que le barefoot est une bonne préparation, mais qu'avant une épreuve, il est nécessaire de faire un soin de pédicurie pour enlever toute la peau « dure » si l'on porte des running sur l'épreuve.


-LES CHAUSSURES :

Les rockets sont de bonnes chaussures. Solides, légères.
Je pense que la tension/douleur cheville gauche est plus le résultat des appuis aléatoires sur certaines parties du parcours (terrain très gras) que le celui de l'utilisation de ces chaussures.
Un bon choix, je pense.


-LA COURSE :

J'ai énormément de chose à écrire au sujet de cette épreuve.

Je l'avais découverte par l'intermédiaire de quelques critiques sympathiques sur le net.
Il était proposé, en plus du 24h, un 6h et un 12h. Mon épouse, désireuse de recourir un 6h était intéressée. Le choix était donc fait. Malheureusement, des aléas ont fait que je me suis aligné seul .


Jeudi 1er décembre :
Après une dure journée de labeur, train direction Rognac où mes parents me récupèrent.

Vendredi 2 décembre au matin :
Derniers petits achats et repas de midi avec mes parents et une de mes tantes et son époux pas revus depuis mon mariage.

Vendredi 2 décembre après midi :
Comme d'habitude, je me rends assez tôt sur l'épreuve afin d'avoir le temps de tout préparer et surtout de me mettre en état psychologique. C'est un peu la dernière inspiration avant une plongée en apnée.

Et c'est là que tout commence.


J'arrive sur place, il est 15h30. Le temps n'est pas agréable car il a bien plu.
Le parcours est délimité mais le reste n'est pas prêt.

La salle prévue pour le repos éventuel n'est pas ouverte. Ce sera celle-ci ou celle-là ?
La ou les tables du ravito ? Je n'en vois pas.
Le ravitaillement froid, c'est le long de la piste (pas vu car pas installé) et le ravitaillement chaud, c'est dans une salle. laquelle ??
Une enquête digne des meilleurs polars.

Tout ce que je sais, c'est qu'un vestiaire est ouvert. On s'y change mais il ne faut pas y laisser d'affaires personnelles car il ne sera pas surveillé.

Le stress monte. Pas celui de la course, celui des nerfs.
Je me dis (prémonition ???) que cela ne va pas s'arrêter là.

Le temps passe sans que rien ne se décide réellement et environ une heure avant le coup d'envoi des hostilités, les dossards sont remis aux participants (c'est un peu tard). La distribution aurait due être faite à 16h00, mais les puces n'avaient pas été triées.

Je me fatigue nerveusement alors que la course n'a pas encore débuté.


Finalement, je me mets en tenue, je pose mon sac à proximité de la piste dans une petite salle (à 25m de la piste) : il n'y a pas, à mon goût, assez de place pour tout le monde.

Il faut savoir qu'une autre salle a été mise à disposition (salle de baby gym), mais qu'elle se trouve trop loin de la piste, ce qui est loin d'être pratique.
En plus, il fallait le savoir, la salle de baby gym était un « piège » où sont tombés organisateurs et certains coureurs.
En effet, durant l'épreuve, il a été demandé aux participant de retirer leurs affaires de cette salle car. car. Il y avait un cours de prévu : les aléas du direct, vous me direz !!


J'avance un peu....


Nous sommes proches du départ et là, j'entends que le circuit fait (de mémoire) 1150 m et que la mesure a été faite grâce à. UN GPS.
Je regarde autour de moi, j'observe, je me dis qu'une faille temporelle s'est ouverte et que j'ai changé de dimension.
C'est la première fois que j'entends ça.
Les organisateurs veulent un label « FFA » et mesurent la piste au GPS !!! Oupss !!! Y'a comme une c...e dans le potage.
Un circuit de 24h se mesure à l'odomètre (la roulette ou un vélo qu'utilise un juge « FFA » comme je l'ai vu sur les 24h de St-Fons). Entre 2 points, le GPS fait une droite, pas l'odomètre qui lui suit la trajectoire idéale. Combien mesure ce foutu parcours ??? That is the question.

Je rajoute une couche à mon énervement et je tasse un peu, car il va falloir encore stocker des mauvaises nouvelles.


Attention, il est presque 18h et le départ va être donné !!
Non, je blague ! Pour qu'une cata soit complète, il faut toujours. la fameuse « panne informatique » !!
Et qui dit panne informatique dit : pas de comptage au passage des dossards sous l'arche magnétique.
Du coup, on retarde le départ de quelques minutes et moi, je commence à me les geler car je suis habillé pour courir, pas pour faire du surplace.
Au bout de quelques minutes (30 environ.), et malgré la panne, les organisateurs décident de donner le départ. Ouf !
Le comptage se fera à la main.


Je suis bon en mathématiques, donc je pose l'équation :

comptage à la main = (pas de classement + pas de vitesse et de kilométrage) en temps réel

Celle-là, elle est dure.

Je pars au feeling.
D'ailleurs, je me dis que je vais bien. Je suis mieux qu'à St-Fons, vraiment mieux et pourtant quand je regarde mon chrono au bout de quelques tours, je me dis que j'éclaterais bien le GPS des organisateurs.

A mon avis, il a un peu merdé dans sa mesure. Il doit manquer quelques mètres aux 1150 annoncés.


Le circuit :

Il passe sur un bout de piste d'athlétisme, sur de la pelouse, de la terre, du gravier, du bitume/béton. Il doit être très agréable par temps sec :

-La pisteok,
-le gravierok (malgré un dévers important sur 200m),
-la terre plus ou moins bien (humide. cata, sèche. ok),
-le bitume/béton ok sur le sec, @ !! dans les endroits trempés,
-la pelouseun marécage sur 10m et détrempée ailleurs (terrain lourd),

Près de la tente de comptage, l'eau a formé une mare qu'il est impossible de franchir sauf si l'on fait du saut en longueur. Du coup, les organisateurs placent sur le bord un petit « trampolino » qu'il faut emprunter en se déhanchant, hop, hop et petit saut. Ce n'est pas agréable.
Sur les 6 jours d'Antibes, face à un problème similaire, les organisateurs avaient placé des palettes, ce qui était beaucoup plus pratique.

Je reviens sur le marécage : 10 m à plonger les pieds dans l'eau, ça fait des chaussures trempées par de l'eau mélangée à de la terre, des pieds gelés et fripés.
Ca n'a pas duré longtemps, de nombreuses heures avant qu'une bonne âme détourne le parcours vers un morceau moins humide, rallongeant ainsi ce dernier de quelques mètres. non comptabilisés, bien sûr. C'est bon pour le moral.
De même, il aura fallu attendre la fin de matinée du 03 décembre (sauf erreur de ma part) pour qu'une pompe soit installée et que l'eau proche de la tente de comptage soit aspirée et évacuée.
L'important, c'est de l'avoir fait, même si je l'aurais souhaité bien avant. Du coup, plus de hop, hop et petit saut ! (voir supra).

Puisque je suis sur le parcours, parlons du ravito froid : un service minimum.

De l'eau, des abricots secs et des morceaux de sucre, un peu de banane et d'orange. Un peu de coca mais pas trop car les bulles sont dangereuses pour la santé.

Ravito chaud : mieux mais pas assez proche de la piste.
-café, croissants, barres chocolatées, purée, soupe, etc.

L'idéal aurait été d'avoir tout au même endroit, directement sur la piste pour ne pas « courir » à gauche et à droite.
De plus, je me suis pointé pour deux ravitos chauds et il n'y avait personne pour servir. Grosse perte de temps.

Une podologue et un kiné étaient aussi sur place.
Bien, sauf quand on vous dit, alors que vous venez voir la podo : « elle est partie faire son jogging ! » et que personne n'a son numéro pour la contacter. Le pied, en somme !


Vous voyez que j'avais bien fait de tasser quand je parlais de mon énervement.


J'allais oublier. Il n'y avait pas de service de secours : pas de pompiers, pas de croix rouge, pas de médecin. Je pensais que c'était obligatoire.


Revenons à la course : 24h + deux autres épreuves : 6h et 12h.
Au lieu de cadrer les départs des 6 et 12h, le choix a été laissé aux concurrents.
« Tu pars quand tu veux du moment que tu fais 6 ou 12h ».
C'est tout sauf attrayant. Il est quand même très agréable de partir ensemble et de se tirer la bourre sur l'épreuve. Un choix loin d'être judicieux à mon avis.


Chronométrage :

Au bout de deux ou trois heures de course, nous avons eu droit à un affichage des situations, une fois par heure : retour au service minimum.

Quelques heures plus tard, nous avons eu l'affichage sur télé mais en réduit : nom et prénom + position : nettement insuffisant. Le kilométrage en temps réel n'a été affiché que très très tardivement. Trop tardivement.


Fin d'épreuve :

Je m'attendais à ce qu'au bout des 24h il y ait la prise en compte de tous les mètres effectués. Que nenni, les 24h finies, tu ramènes ton dossard : « Le GPS, une fois rangé, ne veut plus ressortir de sa boîboîte où qu'il était bien au chaud le chti pépère ».
Du coup, soit tu cours moins de 24h, soit plus de 24h (si tu boucles le dernier tour).


Le temps :

Merdique dans l'ensemble.
Vent, pluie, froid, soleil et chaleur. Bref, un bel assortiment. De nombreuses fois, j'ai tout ressenti sur le même tour de circuit avec en prime, les pieds trempés. Le corps a fait le « yoyo » avec les sensations.


Voilà pour ce qui est de l'organisation de ces 24h.

Les organisateurs souhaitent obtenir un label « FFA ».
Dans la situation actuelle, c'est un rêve inaccessible.

Il faut une rigueur dans l'organisation, une anticipation des désirs des coureurs, une logistique qui ne soit pas un parcours du combattant pour les participants.

Le circuit doit être revu. Il doit passer devant un ravito complet chaud/froid, à proximité immédiate d'une salle de repos/vestiaires/toilettes. Il doit y avoir des tables pour les ravitos personnels.
La mesure du circuit doit se faire à l'odomètre et le circuit doit être balisé correctement (zone moins larges). Une épreuve de 24h prend fin quand les 24h se sont écoulées, pas avant ni après.
Eviter les passages qui pourraient devenir un enfer en cas de changement de temps (pelouse, terre molle).
Avoir davantage de bénévoles (je sais que ce n'est pas facile de trouver du monde). L'encadrement d'une épreuve de 24h ne s'improvise pas.

L'affichage pour les participant doit être complet : temps de course, nom, dossards + nombre de tour (ou kilométrage), position. Il doit être lisible sans qu'il y ait nécessité de s'arrêter.

L'animation doit être confiée à un pro. A Marignane, il n'y avait pas assez de commentaires et de musique (surtout la nuit : pas d'habitations à proximité donc pas de gène).

Il faut prévoir un service de secours sur place.

Tout cela a un coût qu'il faut répercuter sur l'inscription. Payer plus cher ne me dérange pas si je paye pour quelque chose de bien.

Même si je peux paraître très très critique (Stéphanie), c'est pour faire avancer les choses. De même, je n'oublie pas de dire que les bénévoles étaient chaleureux et très sympathiques. Les participants l'étaient également.
Quelques changements ne feront que du bien. Marignane peut devenir un rendez-vous important.

CONCLUSION :

J'ai essayé de ne prendre que du plaisir sur cette course mais cela a été difficile. Les conditions n'étaient pas bonnes. Je me suis demandé bien des fois si je n'allais pas arrêter et partir tellement j'avais les nerfs. Même mon matériel m'a joué un sale tour. Mon second lecteur MP3 est tombé en rade, le bougre. Du coup, l'environnement devenait encore plus perceptible. Il m'était alors impossible de me mettre en total isolement mental.

Dans ces conditions, je termine second en 23h56'45 '' et 189.174 km après avoir mené la course sur plus de 100km. Bravo Xavier pour ta première place et bravo à tous les participants.


Maintenant, il ne me reste plus qu'à choisir les prochaines épreuves qui me mèneront soit aux 6 jours d'Antibes 2012, soit à la Milkil 2012.


Merci du temps passé à la lecture de mon billet.