lundi 13 décembre 2010

Un coureur chez 'les bronzés font du ski'...

La Saintélyon 2010 - tout un programme. Des conditions assez dures.

Une inscription laborieuse. J'avais prévu de participer aux 24 h de Marseille fin novembre. Mais, cela ne s'est pas fait suite à une annulation de l'épreuve par les organisateurs. Du coup, je me suis dit : 'pourquoi pas la Saintélyon ?'.
J'avais participé à cette épreuve en 2002. A l'époque, elle ne faisait que 64 km et j'avais réalisé un chrono de 7h14.
Je me souviens d'avoir eu pas mal de boue sur le parcours et ma récupération avait été longue.

Je contacte l'enseigne Running Conseil chez qui je me fournis et demande à Arnaud, un des responsables s'il peut encore m'inscrire sur la course. Sa réponse est positive. Il se charge de tout et moi, j'arrête ma prépa spécifique 24h.
J'accélère un peu et je fais un peu plus de côtes. 4 à 5 semaines avant, il n'est pas simple de modifier son entraînement.

Le temps passe et l'échéance arrive. A 3 semaine de l'épreuve, je cherche mon nom sur le site de la Saintélyon et je ne le vois pas...
Je contacte Arnaud par mail. Le nécessaire a été fait et tout devrait rentrer dans l'ordre sous peu. A 2 semaine de l'échéance, toujours pas mon nom sur le fichier des concurrents. Remail à Running Conseil. Contact a été pris avec l'organisation : les noms devraient figurer sur le fichier une semaine avant le départ.
4 Jours avant l'épreuve, toujours pas mon nom... Il faut vraiment être tenace. Je le suis. Je recontacte Arnaud qui téléphone et envoie un mail à l'organisateur qui précise que l'oubli va être réparé.

Le jour J, je passe récupérer un collègue de boulot et nous nous rendons, avec l'aide de madame qui prend le volant, à St-Etienne afin de récupérer nos dossards. Et là, oh surprise... Je ne suis pas inscrit.... No stress... No woman, no cry...
Vingt minutes plus tard et après l'intervention d'Arnaud présent dans le village des exposants, tout rentre dans l'ordre. Une organisation aussi grosse n'échappe pas à quelques soucis de logistiques. Le dossard enfin récupéré et le repas pris, nous nous plaçons dans le hall B et attendons le départ tout en nous préparant.

Tenue de combat : bonnet Mizuno breath thermo, première couche Mizuno breath thermo et dessus un gore-tex, un corsaire, des chaussettes longues X-socks, des chaussures Adidas Kanada TR aux pieds et des gants Mizuno breath thermo. Une ceinture Salomon avec deux bidons de 60 cl et une pochette devant pour les barres de pâte de fruit et le téléphone.
Le minimum.

Quelques minutes avant le départ, nous nous plaçons sur la zone de départ. Pour Olivier, c'est une première.
Arrivé dans la zone, je m'aperçois que nous avons commis une erreur en attendant autant. Il y a au moins 2000 coureurs devant nous. Je vais perdre un temps fou à remonter.

Il ne fait pas chaud. Faut-il rappeler que la neige est tombée sur toute la région quelques jours avant et qu'il nous en reste un wagon...

00h00 : le départ est donné. J'essaye de m'insérer entre les coureurs mais ce n'est pas facile, il y a du monde.
Je remonte tant bien que mal bon nombre de coureurs. J'accélère, je ralentis, je change de rythme sans cesse. Arrive enfin, après environ 8km, la partie chemin... et la neige.
Des chemins étroits où il est très dur de dépasser. Des appuis plus que douteux. La neige fatigue, surtout lorsque les pieds s'enfoncent de 40 cm...

Arrivent les chemins et chaussées avec verglas. La tenue de route est aléatoire... Tellement d'ailleurs que je chute sur le postérieur, glisse sur 3 mètres avant de me relever tout en hurlant quelques grossièretés.
je poursuis mon effort et traverse quelques patinoires.

Au kilomètre 36, j'ai eu un coup de moins bien qui n'a duré que 5 ou 6 kilomètres puis tout est revenu dans l'ordre. Je me suis fait plaisir dans les descentes, même gelées...


Enfin, l'arrivée est proche.

Sur les quais, le parcours n'est pas très beau, mais il permet d'arriver au palais des sports.

En 6h 51' et 35" je franchis la ligne d'arrivée.

Je me classe 124ème sur environ 3991 arrivés et 36ème V1.


Le bilan de la course :

-toujours cette douleur dans la fesse droite (dès le 10ème kilomètre) qui descend dans la jambe et qui me donne l'impression que ma jambe droite est plus raide que la gauche. Je vais tenter de la RPG (rééducation posturale globale) afin de régler ce problème que trois podologues (du sport) et deux kinés n'ont pu stopper.
-un manque de cuisses : je me suis préparé pour un 24h et pas un trail avec 1500 m de dénivelé positif et tout autant en négatif. Il faudra que je place davantage de côtes dans mes entraînements.
-une bonne progression : en 2002, 7h14 pour 64 km. L'année prochaine, je dois gagner au moins 20'.

En attendant :

-St-Fons en avril,
-les 6 jours d'Antibes en juin,
-Millau en septembre pour les 40 ans de l'épreuve (je dois passer sous la barre des 9h00).


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