lundi 23 janvier 2012

Mes ultras du premier semestre 2012

Une bonne nouvelle pour débuter 2012 : la mutuelle « INTERIALE » me sponsorise
une fois encore afin que je puisse porter les couleurs de l'association « Rêves » sur mes courses d'ultra.

De même, l'association « Rêves » me renouvelle toute sa confiance, c'est officiel.


L'année débute très bien.

 
En juin prochain, je participerai donc à une grande épreuve qui n'est pas encore choisie (logistique non aboutie à ce jour).

Comme je l'ai précisé dans une publication antérieure, j'irai soit à Antibes début juin pour les 6 jours soit en Bretagne mi-juin afin de prendre le départ de la Mil'kil.


Bref, ces bonnes nouvelles en provenance d'  « Intériale » et de « Rêves » me donnent la pêche !!

 

Mes principaux rendez-vous d'avant juin seront donc :

-Les 24h de St-Fons (69) le 7 avril,

-Les 24h de Peynier (13) le 12 mai.

 

Deux ultras qui me permettront de me préparer de manière optimale au gros rendez-vous de juin 2012.

Pour ces deux courses, j'envisage le port de chaussures minimaliste du type Hattori.
 

Au niveau entraînement, je vais monter mon kilométrage afin qu'il soit d'environ 150 km par semaine.

 

A très bientôt.

dimanche 22 janvier 2012

Dieu est américain ou les oxymores* en folie…


Comme vous le savez, je teste depuis un certain temps la course à pied en chaussures minimalistes ainsi que les pieds nus.

Mes minimalistes de début, les « newfeel » de décathlon (toile plus semelle) m’ont permis d’arriver progressivement à la course pieds nus (voir articles précédents).

Même si c’est très agréable, j’alterne toujours minimalistes (plus ou moins fines)/pieds nus.

La course à pied « les pieds nus », louée par de nombreux coureurs américains (en particulier ces dernières années) est une façon de courir très intéressante. Elle permet un contact direct sol/pieds/corps et une mise en éveil des capteurs et un travail musculaire différent de la course chaussée (nombreuses publications sur internet).

Pourtant, la course pieds nus avoue ses limites lorsque l’on recherche la performance sur une très longue durée ou distance, type de course que j’affectionne particulièrement.

Je ne pense pas que cette solution soit viable sur une course de 24h par exemple. Si l’on cherche un 200km sur 24h, mieux vaut partir chaussé, cela sera plus confortable et moins fatigant pour le pied. J’imagine la fatigue du pied, voire les blessures occasionnées par la répétition du mouvement, la fatigue générale ainsi que par le ou les différents revêtements des circuits qui alternent bien souvent terre, bitume, piste d’athlétisme, cailloux,…

Le port de chaussure est donc plus qu’indiqué sur ces épreuves. Une minimaliste peut être envisagée après un entraînement réalisé sur une longue période.

Sur le net, vous trouverez tout un descriptif de ces chaussures qui vont de la sandale de course à l’Hattori de Saucony en passant par les V.F.F. (five fingers).

COURIR CHAUSSE ou LES PIEDS NUS, c’est pareil ?

Bah non ! L’est con lui !!

Pardon ami lecteur, pas de familiarités SVP.

1-Christian ou l’apôtre du courir au naturel, les pieds nus.

Christian, qui gère le site www.courirpiedsnus.com et qui est également l’administrateur de la section française de la « barefoot runners society » (un truc sérieux à priori) anime de nombreuses initiations afin de promouvoir la course à pied « les pieds nus » en France. Ces animations intéressent d’ailleurs de plus en plus de coureurs de la région parisienne.

Sur son site que je trouve intéressant, Christian a publié un article sur ses objectifs de 2012 qu’il ponctue avec ces mots :

Notes de fin de page :

*Barefooting

Désormais, le mot barefooting s’appliquera à toute forme de course à pied qui permet aux pieds de travailler sans (trop) d’encombrement par les chaussures.

Chaussures minimalistes

Chaussures de transition

Pieds nus (forcément !)


Hum, hum… Critique, moi sur ces chaussures qu'il appelle sur facebook des barefoot-shoes ??

Oui, oui, ça me chagrine.

Je ne suis pas d’accord avec cela.

Nous avons en France un vocabulaire important qui nous permet d’appeler un chat un chat. Chaussures minimalistes, c’est parlant. Chaussures de transition : aussi.

Pourquoi modifier ce qui fonctionne. C’est un peu la même chose que d’appeler la plante des pieds : « semelle ». En France, les semelles ne concernent pas le corps humain.

Mais revenons à nos moutons.

« Barefoot » signifie : sans chaussure, les pieds nus.

Comment peut-on indiquer que la course avec des chaussures minimalistes ou de transition, c’est courir pieds nus ?

Pour reprendre Fred Brossard (www.runners.fr, jogging international) : Cet oxymore* a-t-il un sens ?

A part rendre cette pratique compliquée à comprendre pour le coureur lambda, à mon avis aucun, et je suis gentil quand j’écris ça.

Un pied nu n’est pas un pied chaussé ou alors, pour peu que l’on ne porte pas de chaussettes, on peut appeler n’importe quelle chaussure une chaussure-pieds nus. Grotesque, ubuesque, ou pour faire simple, du grand n’importe quoi.

Comme je l’ai déjà écrit, un pied nu, c’est un pied nu. De même, courir n’est pas marcher et voler n’est pas nager.

Dès que l’on met quelque chose entre le pied et le sol, on n’est plus « les pieds nus », c’est une lapalissade (faut que j’arrête avec des mots compliqués, je suis sportif… je l’oublie à chaque fois…)

Une paire de chaussettes, une sandale (même une simple semelle comme les « huaraches »), une chaussure, modifiera les sensations ressenties par le pied. Tout retour d’information (feedback), une fois le pied posé au sol, sera faussé par ce qui empêche le contact direct du pied sur le sol.

Et dès qu’une information ne parvient pas au cerveau, la course n’est plus la même (type de revêtement, température, humidité).

2 -Alors, pourquoi appeler Barefooting tout et son contraire ?

Argent, pouvoir, Ego ?

Faut-il suivre à la lettre les préceptes de ceux qui se posent comme les « Gourous » de la course « les pieds nus » ? Ils ont décidé et c’est ainsi ?

Faut-il se soumettre à ce qui est transmis comme une vérité par des gens qui prêchent partout la bonne parole chantant les louanges du « barefoot », mouvement américain apparu après la publication du livre « Born to run » de Christopher Mc Dougall ?

Je rebondis : là aussi, je dis respect.

3-Le modèle américain.

Je suis persuadé que les africains (ou d’autres peuples) sont heureux de savoir qu’ils courent « pieds nus » comme les américains. L’inverse ne serait pas crédible, bien entendu.

En effet, l’américain ne fait pas comme les autres, ce sont les autres qui font comme nos amis américains... Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le nombre des obèses aux Etats-Unis et chez nous. On y travaille, mais on a encore du boulot pour faire comme eux. Heureusement que les chaines de Fast-food nous y aident.

En France, allons-nous nous soumettre une fois de plus ?

Je suis désolé, sur ce coup-là, en ce qui me concerne, je dis « non ». Je continuerai à faire une différence entre la course les pieds nus et avec des chaussures. Le terme "Barefoot" est maintenant banni de ces lieux.

Le besoin de reconnaissance de certains, l’envie de « pouvoir » ou d’ « argent » des autres va, une fois de plus pourrir quelque chose de pourtant intéressant : pas la naissance d’un mouvement, non, non, plus une réflexion, une façon de voir les choses plus « naturelle », une forme de rejet de la société telle qu’elle est devenue…

Alors, méfions-nous des vérités (même des miennes).



« En vérité je vous le dis, Dieu n’est pas américain ».





*Oxymore n. m.

Figure de style qui consiste à placer l'un à côté de l'autre deux mots opposés (voir antonymes). On trouve des cas célèbres d'emploi de ce procédé :

« Cette obscure clarté » (Corneille, Le Cid ), un silence éloquent, un mort-vivant etc.

Ce procédé crée un paradoxe, une image surprenante. Il s'agit d'ailleurs le plus souvent d'une métaphore. On l'appelle aussi parfois « alliance de mots » ou oxymoron.

jeudi 12 janvier 2012

On ne voit bien qu'avec le coeur...

Comme beaucoup, j'ai regardé le reportage diffusé dans l'émission « Capital » du 08 janvier 2012 sur le business de la course à pied.

Bien sûr, cette émission a survolé le sujet. On ne peut pas être
exhaustif en si peu de temps.

Pour faire simple, le coureur lambda a été catalogué comme la « vache à lait » de l'industrie du sport, une « jolie pompe à fric ». Une image pas si fausse après tout quand on y regarde de plus près.

Dans ce reportage :

. J'ai reconnu le modèle d'un coureur plusieurs fois croisé sur les routes et chemins empruntés :

La tenue high-tech du parfait petit runner :
-chaussures dernier cri,
-vêtements techniques (première peau, seconde peau, troisième peau, quatrième peau, cinquième peau, .),
-la montre gps, cardio. qui fait tout sauf le café,
-une allure générale qui vous dit soit « look at me, I'm a winner !! », soit « je ne comprends pas, j'ai tout ce qu'il faut et je n'avance pas !! ».

Une gravure de mode sportive. Un moyen d'afficher son statut social, d'afficher que l'on est un geek du sport, à la pointe.
Une façon d'impressionner son adversaire avant le combat et d'avoir l'air crédible alors que ces tenues ne font pas d'un coureur une gazelle inaccessible.
On ne devient pas si facilement ce que l'on n'est pas à l'origine.

. J'ai vu le type même de la personne abjecte :

Le vendeur « monsieur ou madame je sais tout car je suis un vendeur et que, vu que c'est mon métier, toi, petit acheteur, petit VRP, tu vas accepter mes remarques, mêmes déplacées et mes conseils avisés, et avec le sourire. En plus, tu demanderas pardon avant de sortir. Faut pas déconner quand même !! »

Dans le cas de l'émission, il s'agissait de ce que je pourrais qualifier de « poissonnière » du running. C'est comme ça que je l'ai ressenti.
Au premier coup d'œil, je me suis demandé si c'était bien une femme. Le plan caméra n'était pas très flatteur.
Et puis, la voix aidant, et le plan devenant plus large, j'ai pu me
faire une idée plus réaliste.

Le premier propos de la gentille dame a été d'une grande classe pour qui sait l'apprécier : « Une chaussure, c'est comme une femme, quand on est bien dedans, il faut la garder ! »
Waouh !! Chapeau bas !
Là, on relève le niveau.

Deuxième acte de la dame en question : jet d'une paire de chaussures présentée par le VRP d'une grande marque américaine, comme si l'on jetait de la merde.
Encore bravo m'dame !!

On écrase les petits sous le prétexte que l'on détient un peu de pouvoir.
Habituel dans notre société... Pourquoi cela m'offusque-t-il ??
C'est vrai ça, je suis con des fois. (Pas de commentaire SVP !!)

Quand je vois tout ça, je me dis :
-Revenons à l'essentiel de la course à pied, au plaisir de courir, de se mesurer à soi d'abord et aux autres ensuite.

La technologie a de bons côtés, il ne faut pas le nier, mais elle ne
fait pas tout.

Utile dans certains cas, elle ferait même plus de mal que de bien dans d'autres.
Tout ce que l'on nous sert sur un plateau n'est pas forcément bon à la consommation. L'histoire l'a déjà démontré.

Cette course au toujours plus (technique, prix) m'est désagréable.
A quand des prix et produits réalistes ?

Qu'on ne me fasse pas rire avec les coûts dus à la recherche, au
développement.
Vous prenez une semelle, un peu de toile et vous avez une running
minimaliste pour trois francs six sous.
L'argument de la recherche, c'est pour faire passer la pilule du tarif
exorbitant.
Lorsque l'on sait que la course à pied est un des sports les plus pratiqués en France, ça fait rêver les fabriquants de matériel sportif.
Comme disaient certains Guignols à la grande époque de Canal+ : «
qu'est-ce t'en a à foutre, tu prends le pognon et puis c'est tout ! ».
Y'a pas de mal à se faire du bien, en euros !!


Laissons l'emballage de côté.

Ce qui compte, c'est le contenu : les jambes, le cœur, le courage,
l'envie et le plaisir.
Ne claquons pas notre fric dans cette débauche de technologie qui cache la vraie machine, tellement présente et pourtant si difficile à accepter telle qu'elle est : notre corps, tout simplement, avec ses défauts et ses incroyables qualités. Notre vaisseau de vie, celui qui nous transportera durant des années, de longues et agréables années, pour peu que l'on en prenne soin.

Finalement, quand il y a 20 ans on me disait :
-« la course à pied, ce n'est pas un sport coûteux. Une paire de
chaussures et un short et le tour est joué ! »
On avait raison. Si l'on ne se laisse pas mener par le bout du nez.
Car il ne faut pas grand-chose pour courir.

Nul besoin de chaussures à haute technologie.
Nul besoin de produits spécifiques hors de prix, de gels, de poudres. Il existe tout un tas de préparations "maison" qui sont meilleures et bien moins chères (recherchez sur le net).

Nul besoin d'une grande quantité de vêtements techniques très coûteux.

Méfiez-vous des grands discours qui dans la plupart des cas sont «
marketing » avant d'être amicaux.

Comme le dit ma belle-mère : « Gentil n'a qu'un œil. »
Les cyclopes ne courent pas les rues !!

Bonne course et faites-vous plaisir !!

lundi 9 janvier 2012

Hum...

Ce soir, après une séance de course à pied de 10,75 km en 1h04, de nuit, à la frontale, et en barefoot...

Nadja ma chienne et moi, on se posait la question du repas..

Grat ? Grat ?

Hop hop hop ! (Comme dirait Laurent Cabrol)


Devant la gazinière :

-huile d'olive,
-1 Oignon émincé,
-1 belle boîte de champignons émincés,
-2 tasses de riz cru,
-sel,
-poivre,
-herbes de provence (faut bien qu'il se décarcasse le monsieur !!),
-ail moulu,
-curcuma moulu,
-crème de soja pour cuisine,
-paillettes de levure maltée,
-de l'appétit.

Un filet d'huile d'olive dans la poêle et l'on y jette les oignons.

On laisse dorer ces petites choses à feu doux. Que la vie est cruelle pour un oignon... J'en pleure...

Un fois fait, on jette le riz cru pour qu'il devienne translucide.

Magique !!!

On ajoute l'eau (2,5 à 3 fois le volume du riz), les champignons lavés et égouttés, les herbes de provence, un peu d'ail en poudre, un peu de curcuma, le sel et le poivre.


Un petit bouillon et l'on rectifie l'assaisonnement.

On laisse cuire à feu doux une dizaine de minutes.
Si le riz a besoin d'un peu plus d'eau afin d'être cuit, ne pas hésiter à en ajouter un peu.

Une fois tout cuit, dans mon petit plat à moi, je verse sur la préparation un peu de crème soja pour la cuisine et surtout de la levure maltée en paillettes (un goût extra).

Le tour est joué... Un plat 100% végétal qui peut être accompagné d'un steack de soja (pour rester végétal).


A table.

Comment ?
Désolé Nadja, pour toi, c'est croquettes !!

mercredi 4 janvier 2012

Course à pied : chaussures minimalistes / barefoot.

Loin de moi l'idée de refaire un énième point sur la différence entre ces formes de course à pied. Simplement, il m'arrive d'avoir des moments d'intense réflexion (d'ici, j'en vois qui se moquent) qui m'amènent à me poser des questions.
 

Voilà au moins un an que j'ai modifié ma foulée.
 

A force de douleurs, j'ai commencé des recherches sur internet - pas de grandes thèses ou de rapports médicaux (d'ailleurs introuvables, à priori). Simplement des petits articles, des questions/réponses de coureurs.

 
En effet, je souffrais de diverses douleurs qui partaient (après un délai variable) comme elles étaient arrivées. Cumulant une centaine de kilomètres par semaine, je commençais à me lasser du phénomène.

 
Comme d'autres, j'ai cherché des solutions, et pas qu'un peu :
 

 1 Chez le professionnel-vendeur de chaussures de course à pied :

« Votre chaussure n'est pas bonne, trop vieille, pas adaptée. Il faut beaucoup plus d'amorti. Et puis, il y a la technologie XYZ. ! Avec ça, vous retrouverez la joie de courir. ça vous fera 150 euros ! ».

Inventer plus pour gagner plus avec la remise au goût du jour de la technologie : « P.I.G.E.O.N. » (Procédé Ingénieux pour Gagner Enormément et Originalement des Numéraires). 


2 Chez le podologue du sport :

« Si la chaussure ne peut rien faire, alors il faut consulter un podologue. Le grand gourou du pied : the master of the feet.» : Ok ! J'y vais !!Que de belles promesses. Encore, encore !!!
5/6 paires de semelles plus tard et des douleurs en plus, ce grand gourou vous annonce : « Sur ce coup là, je ne sais plus quoi faire, je perds pied ! (facile) J'ai tout essayé, tout tenté, tout encaissé, mais rien n'y fait !  Et puis, la course à pied, ce n'est pas si bon de toute façon ! »

Quelques centaines d'euros pour entendre ça. Ça fait mal au c.. !! Investir dans un « Pif gadget » aurait été plus à mon goût.


3 Chez le kiné :

Là, croyez-en votre médecin, c'est le top du top !! Ok ! Let's go. Kinéssaye pas n'est pas lyonnais !! (Ce n'est pas terrible, je sais)
Une séance en suit une autre et rien ne change.
La vie est belle !!
Le kiné « simple » ne suffit pas : alors j'ajoute de la RPG (rééducation Posturale Globale). Ça soulage un peu, faut être honnête, mais pas longtemps.

 
Bref je doute de tout et surtout de ma capacité naturelle à avancer, à courir.

 
Et puis un jour, je tombe sur de petits articles qui changent tout ce que l'on m'avait apporté sur un plateau doré :

-Trop d'amorti tue l'amorti. Bref, les chaussures high-tech sont mauvaises. Il faut moins d'amorti, rester le plus près du sol. J'en étais encore à Gold et son « un peu plus près des étoiles ».

On m'aurait donc menti !! Tout cela à l'insu de mon plein gré !!

Je teste et adopte une pose de pied différente de ce que je pratiquais jusqu'alors.

Je me sens un peu mieux. Pas au début car la modification fait travailler certains muscles de manière différente et qui dit nouveau travail dit souvent nouvelles douleurs. Dans le cas présent, de nouvelles douleurs mais pas tendineuses, juste musculaires.

Je poursuis et puis je me dis que je vais retenter l'expérience du « courir pieds-nus » que j'avais tentée en 2009.

A la rentrée scolaire 2011/2012, c'est chose faite.

Je sais que le début va être difficile (surtout pour mes pieds).

Au bout de 42 ans de vie commune, je réveille une seconde fois mes petits petons, en fanfare S.V.P. !!

Le reste du corps, déjà habitué à une foulée dite « minimaliste » souffre moins.

 

Quelques ampoules plus tard, je retrouve une peau de pied plus ferme, capable de supporter le bitume, car je cours que sur ce revêtement 99.1 % du temps.

Au début, je mélange le minimalisme et le barefoot pour éviter un changement trop brutal. M'entraînant entre 5 et 10 fois par semaine pour un kilométrage variant de 50 à 120km, je ne peux, au début, faire deux séances barefoot qui se suivent : mes pieds, trop sensibles, m'opposent un préavis de grève si je ne suis pas raisonnable. Ne résistant pas à l'argument de ces derniers, j'obtempère. mais cela se payera !!

 

Début décembre 2011, je participe aux 24h de Marignane (je la tiens ma revanche !!! Allez les petits pieds, on passe à la caisse).
Je précise que j'ai participé chaussé : courageux mais pas téméraire !!
Du côté des sensations, mis à part la chaussure pas si top que ça finalement (Adidas Rocket), je n'ai pas eu les douleurs habituelles qui m'ont déjà stoppé plus d'une fois (ischio droit, et quadri gauche). De plus, sur les 23h58 d'effort, je n'ai marché que 50 mètres. Bref, que du bon.


Pour résumer ce qui précède, je pense sérieusement que ces façons de courir ont fait du bien à mon être dans sa globalité (la tête et les jambes).

 

Un bémol peut-être ?

Oui. Cette réserve concerne plus les grands orateurs, ceux qui font ou vont faire de ces façons de courir un business.

En effet, certains commencent faire ce qui a été longuement critiqué : imposer ce qui est « la vérité », « une vérité absolue » - Faire comme ci. et comme ça.

Comment dire haut et fort qu'imposer quelque chose au corps comme des semelles ou une paire de running à amorti est mauvais, car cela va contraindre le corps à adopter une norme qui n'est pas la sienne à l'origine et dire que la posture de course minimaliste ou barefoot c'est se tenir comme ci et comme ça ?

J'ai essayé de me conformer aux préceptes des barefooters américains en ce qui concerne la posture, la foulée.

 
Ce que j'ai pu constater, c'est une gêne provenant de contractions musculaires et particulièrement dans le bas du dos. Une course naturelle qui ne l'est pas.

J'ai tout de suite arrêté. La seule chose gardée, qui est naturelle et plus agréable, c'est la pose de pied, non pas par le talon, mais par l'avant, les orteils en flexion automatique et non contrôlée.

Et là, exit les contractions, les tensions malgré un fort kilométrage barefoot effectué le 31 décembre 2011 et le 1er janvier 2012 : 20 et 30 km sur deux séances, le tout en moins de 5h.
 

Ma conclusion car il en faut toujours une :

Effectivement, tout ce qui contrarie le fonctionnement du corps est mauvais.

Des semelles ne feront que modifier quelque chose qui s'est installé, modelé depuis des années, fruit d'une autoproduction naturelle du corps.

 
On n'apprend pas à un enfant à marcher à quatre pattes. On n'apprend pas à un enfant à respirer. Ces choses vont de soi. C'est inné.

Pourquoi apprendre à courir en respectant de grands principes ?

Soyons naturels jusqu'au bout. Laissons notre corps s'adapter.

Qui mieux que notre corps, qui mieux que notre esprit connaît notre propre fonctionnement ?

Peut-on laisser un élément extérieur, quel qu'il soit, guider notre propre fonctionnement intime ?

 
Mon choix est fait.

Je suis à l'écoute et laisse mon corps s'adapter, à sa vitesse.

Je fais en sorte de rester relax lors des séances de course.
Peut-être ai-je la même foulée que les conseilleurs en barefoot.

Mais quoi qu'il en soit, j'écoute et apprends ce que mon être a à me dire et surtout.


je le laisse s'exprimer !

 
Je pratique le SELF-APPRENTISSAGE.


Bonne et heureuse année 2012.
Santé et bonheur dans votre vie.