samedi 24 décembre 2011

Test de La V.C.C.D. : la running made in France




Après plusieurs semaines d'un test in-vivo, j'ai choisi de vous parler d'une chaussure de sport, la VCCD.



A la veille de Noël, voici une nouvelle idée cadeau. Une de plus me direz-vous.

Peut-être, mais pas n'importe quelle idée cadeau : une running que l'on pourrait qualifier de "Vintage" et de "Hightech".

Tout un programme.

Plus fort que la VFF (Vibram Five Fingers), chaussure que l'on ne présente plus et que l'on peut qualifier de "barefoot-like" (reproduisant la course les pieds nus), laissez-moi vous présenter la VCCD (Véritable Chaussure à Cinq Doigts).


Le modèle testé (voir photos), de fabrication 100% française, est en pointure 42/43.
Donc, modèle français (Cocorico !!) : il fallait le souligner. Mais je crois que d'autres modèles existent, dans diverses origines et couleurs.


Le look général :

Pas d'originalité dans la teinte. Pas de tape à l'oeil. En fait, la véritable technologie est à l'intérieur.
Pour en revenir à la couleur du modèle, je vous rassure tout de suite. Même s'il se salit vite, un peu de savon et d'eau suffisent à redonner un coup de jeune au modèle et d'effacer les outrages occasionnés par les divers terrains fréquentés.


La matière :

Chaleureuse, elle est très solide, très résistante. La finition est excellente (pas de mauvaise couture). La forme est anatomique et s'adapte parfaitement à la morphologie. Le seul "hic !" provient de la semelle. Trop lisse à mon goût pour affronter les zones boueuses ou rocheuses (surtout humides).


Essai :

Très agréables et légères, ces chaussures vous donnent immédiatement une impression de liberté. Les orteils sont libres de tout mouvement. Aucun frottement.
Ces sensations se confirment dès les premières foulées. Il faudra, comme pour les VFF, éviter la pose de pied par le talon (sinon, c'est le bobo assuré).

Ce que l'on peut constater, c'est que l'amorti, quasi-inexistant n'est pas un handicap. La technologie embarquée par le modèle (poids plume) est exceptionnelle.
C'est tout bonnement réactif, peu importe la vitesse de course. Cela répond au quart de tour.
Exceptionnel. On est bien ! C'est aussi simple.


La VCCD est extraordinaire.
Confortable, pratique, facile d'entretien, d'un rapport qualité/prix imbattable, elle évoluera dans le temps et deviendra, à l'inverse des modèles déjà présents dans toutes les boutiques "running", de plus en plus solide et vive.
En plus, et ce n'est pas la moindre de ses qualités, ce modèle n'est fabriqué qu'avec des matières 100% naturelle. Le bonheur... Vous entendez les petits oiseaux vous remercier ?


Faites comme moi, essayez-là !!

Ce n'est pas un coup marketing puisqu'elle ne vous coûtera presque rien (savon + eau + crème éventuelle).

Vous ferez d'une pierre deux coups (comme dirait Bertin...) :
-votre corps,
-votre porte-monnaie,
-la nature,
vous diront merci, MERCI !!



Alors ? Vous allez essayer ??


Si c'est le cas, permettez-moi de vous dire : bienvenue en vous !!


dimanche 18 décembre 2011

Reprise effective...



Cette semaine a été une semaine de reprise progressive. Je ne suis pas encore au kilométrage habituel. Je me laisse jusqu'au 1er janvier 2012 pour y arriver.


J'ai cumulé environ 62 km.
Sur les 6 séances effectuées, 2 l'ont été en barefoot.
La dernière, effectuée cet après-midi a été la plus instructive.


Voilà maintenant 10 jours que mes pieds ont fait l'objet d'une visite chez un pédicure. Après les 24h de Marignane, je voulais faire peau neuve à ce niveau.

Donc, me voilà fin prêt pour une séance barefoot ce dimanche.
Il ne fait pas chaud (3° le matin, 4° cet après-midi).

Il est 14h.

Ma tenue :
- Bonnet Mizuno thermo breath,
- Gants Mizuno thermo breath,
- buff autour du cou,
- Tee-shirt technique, polaire technique fine et gore-tex sur le dos,
- corsaire fin,
- partie supérieure des x-socks (le bas a été taillé après une forte usure) montantes,
- mes pieds préférés qui sont au nombre de deux,
- mes 10 orteils,
- mon blackberry en mode musique,
- appli Micoach en action.

Hop, c'est parti.
Les deux premiers kilomètres ont été les plus difficiles.
Les pieds sont encore froids, les orteils rouges. Il faut que la circulation s'active, laisser du temps au temps.

Au bout de trois kilomètres, je sens que tout va bien.
Mes pieds se réchauffent. Cependant, le froid du sol joue un rôle inhibiteur. Je sens, moins que par temps chaud, les aspérités des différentes surfaces (les vilains cailloux sont toujours douloureux, je précise). Du coup, ça roule.

Mes orteils reprennent une couleur "normale".

Bien parti, j'en profite pour parcourir 16 km en 1h28'15" - D+ 200m.

Je croise un vététiste et je vois dans son regard une incompréhension totale... Cela me fait bien rire... J'adore !!

Bref, le froid ne me gène pas.

Mais, le plus intéressant est l'absence de douleur.

Je m'explique :
Après Marignane, je me suis retrouvé avec une douleur cheville gauche/tendon d'Achille.
Hier encore, sur une sortie, chaussé (Adizero Rocket - 5/7mm de différence talon/avant pied), j'ai ressenti cette douleur au bout du 8ème kilomètre. A certains moments, il m'était difficile de maintenir la cadence.

Aujourd'hui, une légère sensation est apparue au 11ème kilomètre. Elle est restée très très discrète. J'aurais pu parcourir quelques kilomètres supplémentaires sans problèmes.

Est-ce la chaussure qui est en cause ou bien une adaptation à la foulée barefoot (sans oublier l'utilisation des newfeel) qui modifie la musculature du pied ?

Le barefoot, c'est une semelle ZERO DROP (normal, c'est un pied au naturel).

Le barefoot va-t-il me rendre plus difficile dans le choix de mes prochaines running ?

Faudra-t-il que je choisisse une vraie minimaliste ZERO DROP ?


Affaire à suivre.


Mais quoi qu'il en soit, je suis aux anges car la séance du jour m'a conduit, plusieurs fois sur le parcours 100% bitume à une extase et une plénitude rarement atteinte...


Je l'ai déjà écrit :

Courir BAREFOOT, c'est le PIED !!!







samedi 17 décembre 2011

La Mil'kil - sponsoring

Amis lecteurs,

Je suis à la recherche de sponsors/aide afin de participer à la fabuleuse épreuve qu'est la Mil'kil en juin 2012.

Faites passer l'info.

Lien vers le dossier sponsoring à imprimer: http://dl.dropbox.com/u/53700957/Mil%27Kil%20-%201000%20kilom%C3%A8tres%20de%20France%20-%20R%C3%A9gis%20Mangeot.pdf

Merci d'avance.

mardi 6 décembre 2011

Les 24h de Marignane 2011 (2 et 3 décembre - 18h00) : le bilan.

L'épreuve passée, il grand temps de faire un bilan général.


-PREPARATION AVEC DES CHAUSSURES MINIMALISTES :

Je pense que le travail sur la foulée a été profitable. L'amplitude était réduite, évitant ainsi les bonds et réceptions lourdes sur les appuis.
Durant de nombreuses heures, j'étais en réception sur l'avant ou le « midfoot » mais, la fatigue arrivant et les douleurs diverses pointant le bout du nez (tension cheville gauche qui a engendré une douleur genou droit sur la dernière partie de la course), ma foulée a repris en mode attaque par le talon, moins difficile.
L'entraînement doit se poursuivre afin que la foulée soit au top.
Du travail : on n'a jamais rien sans rien.


-PREPARATION AVEC DES SEANCES DE BAREFOOT :

Là aussi, le travail sur la foulée a été profitable.
Le hic, sur l'épreuve, c'est qu'avec l'humidité des pieds due au sol détrempé, la plante s'est ramollie.
Le pied s'est donc retrouvé avec des endroits très très souples et d'autres beaucoup moins.
Résultat, des plis sous les pieds avec frictions et gênes durant la seconde partie de l'épreuve, dans la matinée. Une visite auprès de la podologue de l'épreuve a été nécessaire (mise en place d'un élasto sur la plante pour la tirer et éviter les plis).
Je pense que le barefoot est une bonne préparation, mais qu'avant une épreuve, il est nécessaire de faire un soin de pédicurie pour enlever toute la peau « dure » si l'on porte des running sur l'épreuve.


-LES CHAUSSURES :

Les rockets sont de bonnes chaussures. Solides, légères.
Je pense que la tension/douleur cheville gauche est plus le résultat des appuis aléatoires sur certaines parties du parcours (terrain très gras) que le celui de l'utilisation de ces chaussures.
Un bon choix, je pense.


-LA COURSE :

J'ai énormément de chose à écrire au sujet de cette épreuve.

Je l'avais découverte par l'intermédiaire de quelques critiques sympathiques sur le net.
Il était proposé, en plus du 24h, un 6h et un 12h. Mon épouse, désireuse de recourir un 6h était intéressée. Le choix était donc fait. Malheureusement, des aléas ont fait que je me suis aligné seul .


Jeudi 1er décembre :
Après une dure journée de labeur, train direction Rognac où mes parents me récupèrent.

Vendredi 2 décembre au matin :
Derniers petits achats et repas de midi avec mes parents et une de mes tantes et son époux pas revus depuis mon mariage.

Vendredi 2 décembre après midi :
Comme d'habitude, je me rends assez tôt sur l'épreuve afin d'avoir le temps de tout préparer et surtout de me mettre en état psychologique. C'est un peu la dernière inspiration avant une plongée en apnée.

Et c'est là que tout commence.


J'arrive sur place, il est 15h30. Le temps n'est pas agréable car il a bien plu.
Le parcours est délimité mais le reste n'est pas prêt.

La salle prévue pour le repos éventuel n'est pas ouverte. Ce sera celle-ci ou celle-là ?
La ou les tables du ravito ? Je n'en vois pas.
Le ravitaillement froid, c'est le long de la piste (pas vu car pas installé) et le ravitaillement chaud, c'est dans une salle. laquelle ??
Une enquête digne des meilleurs polars.

Tout ce que je sais, c'est qu'un vestiaire est ouvert. On s'y change mais il ne faut pas y laisser d'affaires personnelles car il ne sera pas surveillé.

Le stress monte. Pas celui de la course, celui des nerfs.
Je me dis (prémonition ???) que cela ne va pas s'arrêter là.

Le temps passe sans que rien ne se décide réellement et environ une heure avant le coup d'envoi des hostilités, les dossards sont remis aux participants (c'est un peu tard). La distribution aurait due être faite à 16h00, mais les puces n'avaient pas été triées.

Je me fatigue nerveusement alors que la course n'a pas encore débuté.


Finalement, je me mets en tenue, je pose mon sac à proximité de la piste dans une petite salle (à 25m de la piste) : il n'y a pas, à mon goût, assez de place pour tout le monde.

Il faut savoir qu'une autre salle a été mise à disposition (salle de baby gym), mais qu'elle se trouve trop loin de la piste, ce qui est loin d'être pratique.
En plus, il fallait le savoir, la salle de baby gym était un « piège » où sont tombés organisateurs et certains coureurs.
En effet, durant l'épreuve, il a été demandé aux participant de retirer leurs affaires de cette salle car. car. Il y avait un cours de prévu : les aléas du direct, vous me direz !!


J'avance un peu....


Nous sommes proches du départ et là, j'entends que le circuit fait (de mémoire) 1150 m et que la mesure a été faite grâce à. UN GPS.
Je regarde autour de moi, j'observe, je me dis qu'une faille temporelle s'est ouverte et que j'ai changé de dimension.
C'est la première fois que j'entends ça.
Les organisateurs veulent un label « FFA » et mesurent la piste au GPS !!! Oupss !!! Y'a comme une c...e dans le potage.
Un circuit de 24h se mesure à l'odomètre (la roulette ou un vélo qu'utilise un juge « FFA » comme je l'ai vu sur les 24h de St-Fons). Entre 2 points, le GPS fait une droite, pas l'odomètre qui lui suit la trajectoire idéale. Combien mesure ce foutu parcours ??? That is the question.

Je rajoute une couche à mon énervement et je tasse un peu, car il va falloir encore stocker des mauvaises nouvelles.


Attention, il est presque 18h et le départ va être donné !!
Non, je blague ! Pour qu'une cata soit complète, il faut toujours. la fameuse « panne informatique » !!
Et qui dit panne informatique dit : pas de comptage au passage des dossards sous l'arche magnétique.
Du coup, on retarde le départ de quelques minutes et moi, je commence à me les geler car je suis habillé pour courir, pas pour faire du surplace.
Au bout de quelques minutes (30 environ.), et malgré la panne, les organisateurs décident de donner le départ. Ouf !
Le comptage se fera à la main.


Je suis bon en mathématiques, donc je pose l'équation :

comptage à la main = (pas de classement + pas de vitesse et de kilométrage) en temps réel

Celle-là, elle est dure.

Je pars au feeling.
D'ailleurs, je me dis que je vais bien. Je suis mieux qu'à St-Fons, vraiment mieux et pourtant quand je regarde mon chrono au bout de quelques tours, je me dis que j'éclaterais bien le GPS des organisateurs.

A mon avis, il a un peu merdé dans sa mesure. Il doit manquer quelques mètres aux 1150 annoncés.


Le circuit :

Il passe sur un bout de piste d'athlétisme, sur de la pelouse, de la terre, du gravier, du bitume/béton. Il doit être très agréable par temps sec :

-La pisteok,
-le gravierok (malgré un dévers important sur 200m),
-la terre plus ou moins bien (humide. cata, sèche. ok),
-le bitume/béton ok sur le sec, @ !! dans les endroits trempés,
-la pelouseun marécage sur 10m et détrempée ailleurs (terrain lourd),

Près de la tente de comptage, l'eau a formé une mare qu'il est impossible de franchir sauf si l'on fait du saut en longueur. Du coup, les organisateurs placent sur le bord un petit « trampolino » qu'il faut emprunter en se déhanchant, hop, hop et petit saut. Ce n'est pas agréable.
Sur les 6 jours d'Antibes, face à un problème similaire, les organisateurs avaient placé des palettes, ce qui était beaucoup plus pratique.

Je reviens sur le marécage : 10 m à plonger les pieds dans l'eau, ça fait des chaussures trempées par de l'eau mélangée à de la terre, des pieds gelés et fripés.
Ca n'a pas duré longtemps, de nombreuses heures avant qu'une bonne âme détourne le parcours vers un morceau moins humide, rallongeant ainsi ce dernier de quelques mètres. non comptabilisés, bien sûr. C'est bon pour le moral.
De même, il aura fallu attendre la fin de matinée du 03 décembre (sauf erreur de ma part) pour qu'une pompe soit installée et que l'eau proche de la tente de comptage soit aspirée et évacuée.
L'important, c'est de l'avoir fait, même si je l'aurais souhaité bien avant. Du coup, plus de hop, hop et petit saut ! (voir supra).

Puisque je suis sur le parcours, parlons du ravito froid : un service minimum.

De l'eau, des abricots secs et des morceaux de sucre, un peu de banane et d'orange. Un peu de coca mais pas trop car les bulles sont dangereuses pour la santé.

Ravito chaud : mieux mais pas assez proche de la piste.
-café, croissants, barres chocolatées, purée, soupe, etc.

L'idéal aurait été d'avoir tout au même endroit, directement sur la piste pour ne pas « courir » à gauche et à droite.
De plus, je me suis pointé pour deux ravitos chauds et il n'y avait personne pour servir. Grosse perte de temps.

Une podologue et un kiné étaient aussi sur place.
Bien, sauf quand on vous dit, alors que vous venez voir la podo : « elle est partie faire son jogging ! » et que personne n'a son numéro pour la contacter. Le pied, en somme !


Vous voyez que j'avais bien fait de tasser quand je parlais de mon énervement.


J'allais oublier. Il n'y avait pas de service de secours : pas de pompiers, pas de croix rouge, pas de médecin. Je pensais que c'était obligatoire.


Revenons à la course : 24h + deux autres épreuves : 6h et 12h.
Au lieu de cadrer les départs des 6 et 12h, le choix a été laissé aux concurrents.
« Tu pars quand tu veux du moment que tu fais 6 ou 12h ».
C'est tout sauf attrayant. Il est quand même très agréable de partir ensemble et de se tirer la bourre sur l'épreuve. Un choix loin d'être judicieux à mon avis.


Chronométrage :

Au bout de deux ou trois heures de course, nous avons eu droit à un affichage des situations, une fois par heure : retour au service minimum.

Quelques heures plus tard, nous avons eu l'affichage sur télé mais en réduit : nom et prénom + position : nettement insuffisant. Le kilométrage en temps réel n'a été affiché que très très tardivement. Trop tardivement.


Fin d'épreuve :

Je m'attendais à ce qu'au bout des 24h il y ait la prise en compte de tous les mètres effectués. Que nenni, les 24h finies, tu ramènes ton dossard : « Le GPS, une fois rangé, ne veut plus ressortir de sa boîboîte où qu'il était bien au chaud le chti pépère ».
Du coup, soit tu cours moins de 24h, soit plus de 24h (si tu boucles le dernier tour).


Le temps :

Merdique dans l'ensemble.
Vent, pluie, froid, soleil et chaleur. Bref, un bel assortiment. De nombreuses fois, j'ai tout ressenti sur le même tour de circuit avec en prime, les pieds trempés. Le corps a fait le « yoyo » avec les sensations.


Voilà pour ce qui est de l'organisation de ces 24h.

Les organisateurs souhaitent obtenir un label « FFA ».
Dans la situation actuelle, c'est un rêve inaccessible.

Il faut une rigueur dans l'organisation, une anticipation des désirs des coureurs, une logistique qui ne soit pas un parcours du combattant pour les participants.

Le circuit doit être revu. Il doit passer devant un ravito complet chaud/froid, à proximité immédiate d'une salle de repos/vestiaires/toilettes. Il doit y avoir des tables pour les ravitos personnels.
La mesure du circuit doit se faire à l'odomètre et le circuit doit être balisé correctement (zone moins larges). Une épreuve de 24h prend fin quand les 24h se sont écoulées, pas avant ni après.
Eviter les passages qui pourraient devenir un enfer en cas de changement de temps (pelouse, terre molle).
Avoir davantage de bénévoles (je sais que ce n'est pas facile de trouver du monde). L'encadrement d'une épreuve de 24h ne s'improvise pas.

L'affichage pour les participant doit être complet : temps de course, nom, dossards + nombre de tour (ou kilométrage), position. Il doit être lisible sans qu'il y ait nécessité de s'arrêter.

L'animation doit être confiée à un pro. A Marignane, il n'y avait pas assez de commentaires et de musique (surtout la nuit : pas d'habitations à proximité donc pas de gène).

Il faut prévoir un service de secours sur place.

Tout cela a un coût qu'il faut répercuter sur l'inscription. Payer plus cher ne me dérange pas si je paye pour quelque chose de bien.

Même si je peux paraître très très critique (Stéphanie), c'est pour faire avancer les choses. De même, je n'oublie pas de dire que les bénévoles étaient chaleureux et très sympathiques. Les participants l'étaient également.
Quelques changements ne feront que du bien. Marignane peut devenir un rendez-vous important.

CONCLUSION :

J'ai essayé de ne prendre que du plaisir sur cette course mais cela a été difficile. Les conditions n'étaient pas bonnes. Je me suis demandé bien des fois si je n'allais pas arrêter et partir tellement j'avais les nerfs. Même mon matériel m'a joué un sale tour. Mon second lecteur MP3 est tombé en rade, le bougre. Du coup, l'environnement devenait encore plus perceptible. Il m'était alors impossible de me mettre en total isolement mental.

Dans ces conditions, je termine second en 23h56'45 '' et 189.174 km après avoir mené la course sur plus de 100km. Bravo Xavier pour ta première place et bravo à tous les participants.


Maintenant, il ne me reste plus qu'à choisir les prochaines épreuves qui me mèneront soit aux 6 jours d'Antibes 2012, soit à la Milkil 2012.


Merci du temps passé à la lecture de mon billet.

mardi 29 novembre 2011

Projets 2012

En 2012,

J'ai le choix entre 2 épreuves d'ultra :

-6 jours d'Antibes en juin,

Ou

-la 1000kil en juin.

J'avoue que j'ai une énorme envie de faire la 1000kil : 1000 km à parcourir en moins de 12 jours. J'en ai des frissons !!!

Il me faut un staff (2 personnes au moins) et un véhicule adapté pour me suivre et dans lequel je pourrai dormir.

Affaire à suivre :

Site de la Milkil :
http://www.yanoo.net/index.php?load=news&key=1362

Si vous voulez m'aider, contactez-moi.

lundi 28 novembre 2011

Dans 4 jours, les 24h de Marignane

Bilan de la semaine passée.

Peu de séances : 4 avec 40 kilomètres environ (panne de GPS avec Micoach).

Mental à bloc.
Physique OK.

dimanche 27 novembre 2011

Vendredi 2 décembre 2011

Les 24h de Marignane.

L'entrainement, a été très light cette semaine.

25 km pour le moment (éventuellement une petite séance de 15 km aujourd'hui)..

Très light pour ne pas me blesser d'autant que je traine une petite gêne au niveau du pied gauche.
Sensation étrange de peau sensible sous le point d'appui de l'avant-pied. Il n'y a rien sur la radio. Bizarre...

Bref, tout est paré : train aller/retour, matos...
200km en objectif.

Wait and see.

Je verrai ça après l'épreuve qui est dans moins de 7 jours.

dimanche 20 novembre 2011

24h de Marignane - moins de 15 jours

A moins de 15 jours des 24h de Marignane, voici un bilan des 2 semaines qui viennent de s'écouler.

* Du 7 au 13 novembre :

100,46 km parcourus en 9h29'19" et 7 séances.

Une seule séance de barefoot : 9 km en 46'24" sur les quais.
Le reste a donc été réalisé en mini, y compris une grosse séance dominicale de 35 km en 3h19'.


* Du 14 au 20 novembre :

80,66 km parcourus en 7h10'42" et 6 séances.


Deux séances de barefoot :

-58'56" et 10,11 km de nuit à la frontale (un pied absolu...),
-48'59" et 9,89 km sur les quais à Lyon.

Le reste s'est composé de :

-2 séances mini pour 20 km environ,
-2 séances avec les chaussures choisies pour les 24h (Adidas Adizero Rocket) pour 40 km environ (très bonnes impressions).


Les sensations sont excellentes en barefoot, mini ou Adizero.

Le corps et l'esprit sont en harmonie. Vivement décembre que je me laisse aller...


Les deux semaines qui arrivent vont être réduites :

-semaine 1 : 50/60 km maxi sur 4/5 séances exclusivement en vitesse spécifique (10km/h environ),

-semaine 2 : une séance le lundi ou mardi, 30' maxi en vitesse spécifique, juste pour les sensations et le vendredi 18h, les 24h.

Je vais également profiter de ces semaines pour cadrer mon alimentation végétalienne sur l'épreuve.

Du bonheur...

Adizero Rocket














19 novembre 2011 - mise en service des Adidas Adizero Rocket.


J'ai tourné, viré, cherché avec quelle chaussure j'allais participer aux 24h de Marignane en décembre prochain.

N'ayant pas trouvé de modèle minimaliste purement dédié (les Saucony Hattori ne sont pas faciles à trouver...) à essayer avant d'acheter j'ai joué la sécurité.

Lors d'une visite à Décathlon Bron en famille, je suis tombé sur une paire jamais vue ailleurs (magasin spécialisé) : Adidas Adizero Rocket.

J'ai déjà testé de nombreuses fois des "adizero" et j'ai toujours été satisfait.
J'ai réfléchi et fait plusieurs recherches de minimalistes en vain...
Je suis donc passé à la caisse et j'ai acheté cette fameuse paire.

Tarif : 89 euros et des brouettes.

Visuellement très jolies, ces chaussures sont très légères car typées compétition.

Habituellement, je me fourni en 44 chez Adidas qui taille plutôt petit. Là, le 44 me semblait très bien sur une course courte mais pas adapté à un 24h qui entraîne un gonflement du pied avec l'effort. J'ai donc choisi une pointure.......... 45 (je fais un 42.5 en chaussures de ville... shame on me !!!).

Dans cette pointure, la chaussure pèse environ 225gr (balance cuisine à aiguille pas d'une précision fantastique).

Le visuel sort de l'ordinaire (voir photo).

Première sortie le 19 novembre après-midi.
J'avais décidé de parcourir 15km, mais finalement, j'étais vraiment bien et j'ai ajouté 5 petits kilomètres. Total 20,2 km de test en 1h46'27" - d+ 193 m sur route.

La chaussure, très légère, est comme un chausson. Vraiment agréable. Bien aérée. Plutôt peu amortie. Semelle intérieure de propreté collée à la chaussure. Lacets plats. Trous de serrages montant assez haut. Petit insert "Torsion" visible sous la chaussure. Je doute que cela ait une quelconque influence sur la course sur un modèle aussi léger.
Pas de frottement particulier, une bonne chaussure à priori pour qui ne cherche pas la technologie et un gros talon avec beaucoup d'amorti.
Pour ce qui est de la solidité de l'ensemble, je fais confiance à Adidas.



Ces deux dernières semaines avant l'épreuve serviront à bien "préparer" la chaussure à ce qui l'attend...




Adidas Adizero Rocket,
89 euros,
225gr en pointure 45,
différence talon/avant-pied : environ 5mm,


Je verrai en 2012, à l'arrivée d'autres chaussures dédiées au running minimaliste.

samedi 19 novembre 2011

De l'ombre vers la lumière...


Le 18 novembre, vers 18h00, j'ai réalisé une séance de barefoot, la seconde de la semaine :

58'56" et 10.10 km, D+ 124m.


Outre l'aspect purement mathématique, il s'est passé autre chose...



Il faisait nuit,
Il ne faisait pas chaud (moins de 9°),
La semaine de travail venait de se terminer.


Bien couvert,
Bien chaussé (de mes pieds favoris),
Un peu de musique sur mon téléphone (l'album Adam et Eve, la dernière chance de Pascal Obispo),

Et surtout bien illuminé (frontale et chasuble)...


J'ai testé ma première séance barefoot de nuit.



La route, arpentée plusieurs centaines de fois, avait un goût différent ce soir là...


Très froide et sombre au début, elle s'est vite rangée de mon côté.
Mes pieds ont senti une amie, chaleureuse, encline à chasser tous les petits cailloux et autres ennemis du vaillant, afin que chaque foulée se déroule en totale liberté, que le mental se repose...

La frontale, telle l'étoile du berger, me montrait le chemin, me rendait visible aux autres...


Une totale harmonie...
Les éléments, le corps et l'esprit, unis, vers un but ultime... Une extase mentale et physique...


Un bonheur absolu...



Je ne suis pas croyant mais j'ai mis cette photo qui illustre bien ce sentiment que l'on ressent parfois...

Indescriptible...






jeudi 17 novembre 2011

Une petite création...

Entre deux séances de course à pied...

Anima Sana In Corpore Sano.

lundi 7 novembre 2011

Semaine 44 - 2011

La semaine qui vient de s'écouler a été légère en entraînement.

Si l'entraînement se passe bien, j'ai deux anciennes douleurs qui
viennent me revoir :

- tension ischios droits. Cela ne s'est fait ressentir que sur ma séance de 30km de ce dimanche et doit être due, à mon avis, à un manque d'hydratation (j'avais prévu un peu juste et en ce moment, je ne bois pas assez... je le sais).

- J'ai également une douleur qui revient au gros orteil pied droit.
Lorsque je le plie, cela commence à me faire mal. Des étirements de l'avant du pied (fasciite) me font du bien. Je vais donc continuer ce type d'étirements. Un pied droit moins voûté que le pied gauche est sûrement à l'origine de cette douleur.


Semaine 44 - 2011 :

Le total s'est monté à 6h58'47" d'effort et 71,09 km parcourus, le tout sur 6 séances.
Barefoot : 1h48' et 19,7km.
Le reste a été réalisé avec les minis (newfeel).

Dernière séance de la semaine : le dimanche 06 novembre 2011 : 2h44'46" et 30km.

Je surfe toujours sur le net à la recherche d'une paire de Saucony
Hattori qui devrait être ma paire pour les 24h, si tout va bien...

Je suis maintenant à 4 semaines des 24h de Marignane et le programme à venir est :

- deux semaines d'entraînement standard (environ 200km au total),

- deux semaines pour faire du jus et appréhender avec un maximum de chance l'épreuve des 24h avec comme objectif +200km.

dimanche 30 octobre 2011

Préparation aux 24h de Marignane - suite


Cette semaine de préparation aux 24h de Marignane se passe toujours bien.

8 séances pour un total de 9h32'22" et un cumul de 101.27km.

J'utilise les mêmes minimalistes (newfeel) et je couple toujours quelques séances de barefoot.

3 séances de barefoot pour un total de 3h et 34 km :

le 25/10 : 51'20 et 9,10 km,
le 27/10 : 51'15 et 10.01 km,
le 30/10 : 1h18'34" et 15 km dans une séance de 2h31 et 25km au total (première partie de 1h12 en minimalistes avec mon épouse).


J'ai toujours d'excellentes sensations.

Comme je le dis toujours : "jusqu'ici, tout va bien".

lundi 24 octobre 2011

Point au 23 octobre 2011


Cette semaine : 101km sur 9 séances avec un temps cumulé de 9h41'37".

Semaine variée au niveau des allures et des chaussures également.

Dans l'ordre :

-minimalistes newfeel pour le plus gros du kilométrage.

-barefoot pour 34 km environ,

-chaussé de runnings traditionnelles sur 11,44 km pour les samedis du jogging le 22 octobre au parc de Lacroix-Laval avec Running Conseil Lyon-Limonest (prochaine séance ouverte à tous le 5 novembre 2011 à 9h15 - entrée principale du Parc).

Pour ce qui est du mini, tout fonctionne parfaitement :

Je constate que ma vitesse augmente.
Je précise tout de même que je ne suis pas un de ces coureurs bouclant le marathon en moins de 2h30... Faut pas rêver quand même... (j'en rêve un peu... but it's only a dream...).

Pour en revenir à cette augmentation de la vitesse, petite anecdote :

"Cette semaine, j'avais emprunté les quais et fait un tour du parc de la tête d'Or. Vitesse sur les quais : 11 à 12 km/h.
Vitesse dans le parc : 12 et plus (deux kilomètres à plus de 14 km/h).
A la sortie, je croise un collègue et trois autres coureurs.
Je décide de rentrer au service avec eux.
Nous attaquons les quais direction rue de la Part-Dieu (environ deux
kilomètres sur les quais). Nous parlons de la course minimaliste (j'avais mes "newfeel") et de cinq
nous passons à trois coureurs : vitesse 13/14 km/h.
J'augmente le rythme, histoire de varier les plaisirs et de tester mes accompagnateurs. Cela se fait avec un échange, sur le barefoot, les courses, les entraînements, etc... Bref, nous vivons un moment 100% course à pied.
De trois nous passons à deux, et pour cause, mon partenaire m'indique que nous avons une vitesse de 17,6 km/h (vitesse qui me sera confirmée par mon application micoach embarquée sur mon Blackberry)."

Plus d'un kilomètre à une vitesse de 17,6km, j'apprécie...

Le minimalisme en est-il une cause ?

Je pense que le travail réalisé par le changement de la foulée et de
chaussures y est pour quelque chose.


Au niveau barefoot :

Mes pieds supportent bien. La sensibilité s'est atténuée réellement. Il m'arrive, lorsque le revêtement est vraiment trop 'pourri' (nombreux graviers par exemple) de jurer un bon coup mais une fois le piège passé,
cela repart comme en 40.

D'ailleurs, ce dimanche 23/10, j'ai réalisé une séance de 2h23'composée de :

-13 kilomètres en mini en 1h12' environ,
-12 kilomètres en barefoot en 1h11' environ.

J'ai plus apprécié les pieds nus que les pieds chaussés. Cette sensation de "liberté" lorsque le revêtement n'est pas trop agressif est tout bonnement "jouissive". N'y voyez rien de sexuel surtout : "Jouissif,
-ive, adj., fam. Qui procure un plaisir intense, des sensations fortes."

En plus, j'avais ressenti quelques tensions dans les muscles du dos
après mes premières séances (une forme de crispation due à la nouveauté du travail demandé, crispation qui durait parfois 48 heures). Cela s'estompe réellement. Le pied nu, mieux préparé à la course, entraîne de
moins en moins cette réaction de contraction intense dans tous les
muscles de la jambe et du dos lors d'un obstacle rencontré par le pied.
Il m'arrive encore de sentir les muscles du périnée se contracter (rares occasions) sur certains revêtements : désagréable mais je sais qu'ils existent toujours... lol...

Effectivement, le travail musculaire est totalement différent. Un pied chaussé y va allègrement, quel que soit le lieu alors que le pied nu doit faire tout un travail qui part de l'analyse à la réponse musculaire
adaptée.

Mes pieds travaillent maintenant alors qu'ils se la coulaient douce
depuis une quarantaine d'année, les bougres !!!

Et le froid dans tout ça ? Me direz-vous : malgré ces petites
températures présentes chaque jour, cela se passe plutôt bien. J'ai froid aux mains mais pas aux pieds. Je vais donc tester la course sur les mains ou à quatre pattes très prochainement !!
Restons sérieux...


Pour finir, et pour vous motiver un peu à réaliser quelques séances en barefoot, je vous dirais qu'en ville comme en bourg, le visage des gens que vous croisez reste toujours un bon moment d'analyse.
Vous avez celui qui :

- vous prend pour un dégénéré, un va-nu-pieds dans le sens le plus vil du terme. Le visage de celui qui vous toise, pour résumer.

- rit. C'est très drôle (à priori) de voir quelqu'un courir les pieds
nus. Mouai... je ne trouve pas ça drôle même si je préfère cette
réaction à la première.

- souffre à votre place : le visage crispé qui reflète une pensée
endolorie... Ce visage vous voit comme un torturé volontaire souffrant à chaque pas. Comme dirait ma fille : "Même pas mal !!"

- vous prend pour un fou : il va se faire mal. Il y a de super
chaussures et il court les pieds nus !! LOCO !! Bof ! Moi j'm'en balance comme dirait l'autre.

- vous regarde, qui aimerait essayer mais qui n'en fait rien. La plupart du temps c'est pour une notion d'image car la pression de la société est trop grande. Ne pas être comme les autres,
c'est s'exclure. Celui qui est exclu est seul et personne ne veut être seul...
Messieurs, les pratiquants du barefoot ne sont pas seuls. Peu à peu, leur nombre grandit à chaque pas qu'un va-nu-pieds pose sur le sol...

- reste indifférent. De deux chose l'une, soit c'est une vraie
indifférence, soit elle cache un visage cité plus haut.


Essayez et vous verrez !!


"Que la force soit avec nous. Toujours."

dimanche 9 octobre 2011

Point barefoot au 9 octobre 2011

Aujourd'hui dimanche, dernière séance de ma semaine de récupération (plan 24h - objectif Marignane - décembre 2011).
J'avais décidé de faire un maximum de séances les pieds nus.
J'ai couru 5 fois les pieds nus sur Lyon et dans ma commune et une fois chaussé pour les samedis du jogging au parc de Lacroix Laval avec une petite partie des membres du Team Running Conseil.

Barefoot :
-04/10 : 44'19" - 8.18km, Lyon,
-05/10 : 41'10" - 6.88km (midi), Lyon,
-05/10 : 47'53" - 6.65km avec madame, chaussée et Nadja, notre chienne, en soirée, dans ma commune,
-07/10 : 43'57" - 8.29km, Lyon,
-09/10 : 1h29'29" - 15.10km, autour de ma commune,

Chaussé :
-08/10 : 1h02'39" - 10.69km au parc de Lacroix-Laval.

Cette semaine : 4h27 de barefoot et 45.10km au total.

Les premières séances ont été faites par temps sec et la dernière sous la pluie.
Je me demandais si avec la pluie, la peau n'allait pas être plus molle et sensible...
Non à priori. La séance s'est plutôt bien déroulée. En plus, c'est vraiment très agréable de courir dans les flaques d'eau... Comme un gosse...

J'ai tout de même une question : comment vont réagir mes pieds avec le froid qui arrive lentement ?
Je verrai ça sur facebook avec des coureurs pieds nus (courirpiedsnus et Daniel...).

Bon, il faut le dire, cette question ne me prend pas la tête car je commence réellement à me sentir bien sans chaussures... C'est le pied, en fait !!

Mais, sur le 24h, il me faudra des runnings, toujours pas achetées au moment où j'écris ces lignes...


Pour résumer tout ça, ça roule... Je suis très satisfait...

Et puis :

"Bons pieds et surtout bon oeil" !!

mardi 4 octobre 2011

Ultra trace de St-Jacques 2012

Voici le retour de l'UTSJ :


La 3ème édition de
l'Ultra Trace de Saint Jacques aura lieu du samedi 14 avril 2012 au mercredi 26 avril 2012.

Cette course de 730 km emprunte le chemin de Saint Jacques de Compostelle entre le Puy en Velay et Saint Jean Pied de Port, dans les Pyrénées . (60% de chemin - 40 % route)

Après la première étape de 23.5 km, les 11 autres seront de 55 à 70 km par jour.
Cette course est limitée à 25 coureurs
Inscription 820 €
Pour plus de renseignements :
ultratracestjacques@yahoo.fr                                          Patrick BONNOT

Thethird edition of the l'Ultra Trace de Saint Jacques will begin saturday  the 14th of april 2012 and will end wednesday, the 26fh of april 2012.

This running race of 730 km is passing by the Saint Jacques de Compostelle way between  le Puy en Velay and Saint Jean Pied de Port, in the Pyrénées . (60% track - 40 % road).

After the first stage of 23.5 km, the 11 others will be between 55 and 70 km by dayLimited at 25 runnersEntry 820 €More informations : ultratracestjacques@yahoo.fr                                            Patrick BONNOT

jeudi 29 septembre 2011

3000 rêves !

Comme vous le savez, si vous avez lu mon blog...

Sur mes grandes courses, je porte les couleurs de l'association "Rêves" dont le but est la réalisation des rêves des enfants malades.


Comme toute association, pour fonctionner, "Rêves" a besoin de fonds et de bonnes volontés.

Dans plusieurs départements de France, vous trouverez une antenne de cette association.

Ainsi, vous pourrez donner un peu de votre temps, organiser une manifestation au bénéfice de "Rêves" et pourquoi pas, si vous le pouvez, donner un peu d'argent pour que les rêves des enfants malades ne s'arrêtent pas brusquement.


Aujourd'hui,

3000 rêves ont été réalisés...
3000 enfants avec le sourire et des étoiles dans les yeux,
3000 familles aidées,

mais surtout, une maladie oubliée, ne serait-ce qu'un instant...


Alors, pensez à eux...


http://www.reves.fr/fr/menu/actualite/3000eme-reve,92.html?PHPSESSID=qk1kdupoeflrch2qne3k1gtmp3

dimanche 25 septembre 2011

Point au 25 septembre 2011


Depuis mon dernier message sur le blog, j'ai couru exclusivement :

- avec les newfeel de Décathlon,

- pieds nus (barefoot).

Les chaussures de Décathlon ont l'avantage de présenter une semelle plane (zéro drop) entre l'avant et l'arrière mais présentent un gros défaut. La semelle intérieure n'est pas lisse. On trouve à plusieurs endroit des formes avec des aspérités. Ces dernières, surtout pied gauche, m'ont ennuyé plus d'une fois, et particulièrement à l'avant-pied. Néanmoins, j'ai insisté.

J'ai fait également quelques séances ou fins de séances en barefoot, afin d'habituer mon pied à ce travail. Le début (ou la reprise après un arrêt conséquent) n'est pas facile.
Quelques ampoules dues à des frottements sur le sol sont apparues.  Mais je n'ai pas l'habitude de baisser les bras en course à pied.
J'ai donc poursuivi ce que j'avais commencé.

Aujourd'hui, 25 septembre 2011, j'avais une bonne séance de travail de préparation de mon futur 24 heures (Marignane les 2 et 3 décembre 2011) à réaliser.
J'ai décidé de la faire le plus simplement possible :

-8 km avec une fine semelle de chaussure insérée dans une veille paire de chaussettes (épaisseur 3mm). Un début de séance "chaussé" super light pour amener le pied à l'essentiel :

-17 km de barefoot sur route. J'ai pu apprécier (ou détester) les différents revêtements des chaussées et trottoirs. Les trois derniers kilomètres ont été faits très lentement (lassitude des pieds).

Le résultat est plutôt bien. Pas de douleurs spéciales (mis à part les différents revêtements et les petits cailloux qui viennent toujours se placer là où il ne faut pas).
La peau des vieilles ampoules se sauve et rien de nouveau. La peau des pieds devient plus résistante.

Bref, une séance de bon travail (25.11 km en 2h36').

Je me demande si je ne vais pas essayer le 10km de Lyon (run in Lyon) entièrement barefoot.
D'autant que la semaine dernière, j'ai parcouru, sur Lyon (les quais) 5km à 13,5 km/h de moyenne...

Affaire à suivre.

Maintenant, pour mes futures 24h, je dois investir dans une paire de runnings minimalistes. Je recherche une paire zéro drop mais autre chose que les five fingers. J'ai un pied plus grand que l'autre (1cm). Des recherches s'imposent.

Avez-vous une idée ??



 


mardi 30 août 2011

Barefoot, minimaliste ou chaussures high-tech ? That is the question...

Voici le lien vers un article (pas de 2011) qui pose la question de la chaussure de running high-tech :


http://www.dailymail.co.uk/home/moslive/article-1170253/The-painful-truth-trainers-Are-expensive-running-shoes-waste-money.html


En ce qui me concerne, je suis en ce moment en chaussures super-minimalistes : des newfeel de Décathlon (les chaussures en toile à 8/9 euros dans lesquelles il faut mettre une semelle) sans semelle intérieure.

Ce qui m'a poussé à faire ce choix ?

Après les 6 jours d'Antibes, j'ai acheté une paire de Saucony avec un gros amorti. Et après 400 km, j'ai retrouvé une tension ischio-fesse droite que j'avais oubliée avant Antibes, quand je courais avec de l'Adidas ou Asics de compétition (très proches du sol avec une pente faible talon/orteils).


Retour au faible amorti/minimalisme ? Why not ?

Cela fait maintenant une semaine que je pratique avec les newfeel. Ma jambe droite se fait oublier. Avouez qu'à 8 euros la paire...

Pour compléter tout ça, je vais reprendre, de temps en temps, comme il y a un an, des séances de barefoot (10/15km).

Pour l'instant, le barefoot, c'est 5 km maxi, une fois dans la semaine, le temps que mes pieds s'habituent.


*******

Végétalien et maintenant coureur minimaliste avec séances de barefoot... Faut que je me calme.. Serait-ce un rejet de la société ???

Hum, hum...

That is the question !

mardi 21 juin 2011

Les 6 jours d'Antibes -- the french ultra festival -- 5 au 11 juin

 
Une fois de plus et avec grand bonheur, j'ai porté les couleurs de l'association « Rêves » dont le but est de réaliser le rêves d'enfants malade (www.reves.fr ). Cette fois-ci, j'ai choisi ce que l'on peut appeler un haut sommet de l'ultra-endurance : un 6 jours, 144 heures d'épreuve.
 
 
Je fixe le cadre :
 
Stade du fort carré à Antibes (06) :
 
·         Circuit de 1025m passant au pied du POILU (où sont positionnés les tentes et camping-cars des coureurs) et longeant la mer sur environ 100m. Très peu d'ombre quand il fait un beau soleil. Très peu de protection quand il pleut. Je peux vous l'attester car nous avons tout eu pendant l'épreuve (averses, très forte chaleur, vent important)...
 
 
        Donc 1025 m : bitume, piste d'athlétisme  et terre. Menu varié au programme.
 
·         Le « village » situé sur le parcours où l'on trouve : médecin, comptage des tours, écrans pour affichage des différents classements (course/marche/6 jours/72 heures/48 heures), ravitaillement, restauration collective (petit déjeuner et dîner), bénévoles et responsables de la course.
        A 50m : toilettes et douches.
 
 
 
Une vie en autarcie et bizarrement aucune envie d'aller voir ailleurs durant ces 144 heures. Vivre et penser course à pied, entouré de nombreux participants et pourtant seul, face à soi. Aucune idée autre qu'ayant un rapport avec l'épreuve ne venant me traverser l'esprit.
Chaque partie du corps vouée à une même cause : avancer et faire bipper la barrière de comptage...
 
Etrangement, je n'ai pas eu le côté ennui (répétition du parcours) que j'ai déjà ressenti sur un 24 heures. Je pense que cela vient de l'immersion totale.
 
 

Côté physique :
 
Le corps n'étant pas une machine, je me suis heurté à des soucis non
rencontrés sur d'autres courses.
Résultat : de multiples ampoules (moi qui en ai rarement) qui ont amené un retrait rapide et à vif par le médecin de la course de l'ongle de mon petit orteil droit et aussi une contracture musculaire au quadriceps gauche (compensation)...
Un bon apprentissage... qui renforce mon expérience... même si « L'expérience est une lanterne attachée dans notre dos et qui n'éclaire que le chemin parcouru » (Confucius).
 
Mon classement au terme de cette épreuve : 16^ème au général sur 92 classés (et 124 inscrits) avec 616 km et 709 m.

Déçu, triste ?
Sur le coup, c'est vrai que comptais faire davantage de kilomètres mais finalement, cette épreuve m'a apporté bien plus que cela.
J'ai voyagé au plus profond  de mon corps. A chaque pas, j'ai crocheté, avec plus ou moins d'aisance, une nouvelle serrure, libérant ainsi un accès qui me conduisait toujours plus loin, mais toujours plus profondément en moi. Un voyage mystique, une aventure intérieure exaltante parsemée de douleurs et de plaisir... Un voyage vers l'essentiel : la connaissance de soi.
 
Ce voyage vers la connaissance de soi, je le sais, je le poursuivrai en
2012 si Gérard Cain et son équipe décident de poursuivre l'aventure des 6 jours d'Antibes. Il me reste encore tant de choses à découvrir.
 
******

Je dédie cette aventure à mon épouse, ma fille, et mon staff technique en la personne de mon beau-frère et de sa petite famille antiboise, sans oublier « Rêves » bien entendu.
J'ai rencontré, sur Antibes, des bénévoles d'une grande gentillesse qui oeuvrent chaque jour pour que des enfants puissent réaliser leurs
rêves... Encore bravo et merci d'avoir été présents au moment de la fin de l'épreuve...
Merci également à Running Conseil Limonest et à Intériale pour son aide financière.

vendredi 17 juin 2011

L'ultra est accessible à tous...





Impossible ?




Réservé à une catégorie de coureurs ?

Laquelle ?


Vous marchez ? Vous courez ?

Alors pensez à ceci :


"Un chemin de mille lieues Commence toujours par un premier pas."

Lao Tseu

et surtout :

"Les seules limites sont celles que l'on s'impose à soi-même."


mardi 14 juin 2011

6 jours d'Antibes avec 'Rêves'

Article publié le 5 juin 2011 - journal 'Le Progrès' - Lyon

dimanche 5 juin 2011

Le jour J

Le 5 juin 2011 est arrivé.

Ce matin, après une nuit passée dans la famille sur Antibes, je me suis réveillé à 6 heures.

Impossible de retrouver le sommeil... C'est le grand jour... Un jour de 144 heures...

++++++

Retour sur la journée du 4 juin.


Hier, mon train est arrivé sur Antibes avec un peu de retard. J'ai rencontré 3 autres coureurs du 6 jours sur place. Avec l'un d'eux, j'avais déjà échangé dans le train car nous étions dans la même voiture.

*******
Après le repas méridien, mon beau-frère m'a aidé à installer la tente sur les emplacements prévus. En fait, il a tout fait d'une main de maître.
De nombreuses tentes étaient déjà installées.

Oooooooooooo

Petits achats de dernière minute (eau, boisson), retour dans la famille pour un repas convivial et un dodo pas d'excellente qualité... Stress de l'avant course...

Xxxxxxxxxxx

Le temps annoncé (orages/pluie) aura au moins un avantage... Une baisse de la température.


PS : désolé pour la photo de très mauvaise qualité.

vendredi 3 juin 2011

Les 6 jours d'Antibes : le LIVE bis

Les 6 jours d'Antibes 2011 :

En vous connectant directement sur le site à l'adresse :

http://www.6jours-antibes.fr/


Vous aurez directement accès au LIVE pour suivre l'ensemble des coureurs et marcheurs.



Plus tard dans la semaine, viendront se greffer les participants aux 72 heures et aux 48 heures.

Demain matin, départ pour Antibes avec l'aide de nos amis de la SNCF.



A bientôt pour la suite.

mardi 31 mai 2011

The french ultra festival

Dans 5 jours débuteront les 6 jours d'Antibes.

6 jours pour amener son corps et sa tête dans l'au-delà...

6 jours ou plutôt 144 heures durant lesquelles, comme une trotteuse sur une horloge, j'avancerai sur la piste... En n'oubliant pas le repos nécessaire.

Direction un Moi qui n'a pas encore montré le bout de son nez.

Il est là, je le sais, mais il est encore en cage, attendant d'être libéré.

Il a besoin que sa porte s'ouvre... La porte d'une nouvelle dimension, d'une renaissance...

Et qui dit renaissance dit douleur... Souffrance...Preuve que l'on est encore en vie.

Et qui dit vie dit rêve.

Il n'y a qu'un être vivant qui puisse rêver...

Aidez 'Rêves' dans son action...
Aidez les enfants malades.


Réaliser son rêve, c'est vivre sa vie... et non plus la subir.

www.reves.fr

jeudi 26 mai 2011

6 jours d'Antibes en live


Pour suivre cette épreuve en live :


http://www.6jours-antibes.fr/fr/live-2010-articles/live-2010.html


-------

Et surtout, pensez à mettre du "Rêves" dans votre vie...

mercredi 18 mai 2011

Les 6 jours d'Antibes - 05 au 11 juin 2011 : un autre "Rêves"

Nous sommes à trois semaines de cette épreuve qu'est le french ultra festival qui se déroulera dans une région magnifique (Alpes Maritimes).

Le but du "jeu" : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en 6 jours (144 heures).

Chaque coureur est le seul gestionnaire de son planning de course et de son temps de repos qu'il ne faut pas négliger.

Ce sera une première pour moi. Je sais ce que cela fait de tourner pendant 24 heures ou 6 heures sur un circuit. Là, il faudra réitérer l'exercice et tenir 144 heures.


Durant cette épreuve et comme je l'ai déjà fait plusieurs fois, je porterai les couleurs d'une association qui dispense du bonheur, soutenu, une fois de plus par la mutuelle Intériale :


RÊVES : dont le but est de réaliser les rêves des enfants malades au pronostic réservé.

Je mettrai, chaque jour, un pied devant l'autre... En espérant que cela motivera les dons ou les bonnes volontés.

Une bonne action, ça fait du bien quand on peut le faire. Aider un enfant à réaliser un rêve, quel pied !!!

Comment aider Rêves ?

Une action : vide grenier, manifestation, produit estampillé "Rêves"... Il existe de nombreuses possibilités.

Un don : le montant n'est pas important. Ce sont les petites gouttes qui forment les grandes rivières.


Bref, il y a diverses manières d'aider Rêves.Vous pouvez me contacter pour les dons (contrat établi avec l'association) ou prendre attache avec Rêves directement.
Vous verrez, les personnes qui composent Rêves sont réellement très sympathiques...


A très bientôt pour la suite.

www.reves.fr

www.regis-ultrarun.blogspot.com





---- Envoyé avec BlackBerry® d'Orange ----

mardi 17 mai 2011

Les 6 heures de Mure

Les 6 heures de Mure :

Le 15 mai 2011 de 10h à 16h se sont déroulées les 6 heures de Mure sur la commune de St-Bonnet de Mure (69).

Particularité de la course : au coup de sifflet final, il faut boucler le tour commencé et passer sous l'arche de chronométrage.

Le circuit : très agréable et champêtre de 2080m avec une petite côte en terre qui devient vite difficile à franchir au fur et à mesure que le temps passe.

Le temps : soleil, puis nuages, puis petite pluie et ainsi de suite. Bref, un temps plus agréable qu'à St-Fons pour les 24 heures.

Les participants : environ 50 participants en individuel (dont Robert et Hervé F. de l'Ultra Trace de St-Jacques, retrouvés avec grand plaisir ainsi que mon épouse) et autant d'équipes de 4 coureurs. Ma fille était également sur la course mais comme gestionnaire de mon alimentation. Elle a joué son rôle avec brio. Ma fille a été au top niveau, une assistance parfaite.

Organisation : bien rodée. Le ravitaillement était sympa mais il manquait des chips... Un détail.

La course :

Quelques jours avant la course j'avais décidé de courir 'ligth' à environ 9km/h, mais voilà, le jour "J", j'ai décidé d'attaquer plus fort et de travailler sur la fatigue d'un rythme plus élevé.

J'ai donc attaqué à 12km/h de moyenne. J'ai franchi le cap du marathon en moins de 3h30.

Le dénivelé de la petite côte, facilement avalé en début de course est devenu un peu moins facile avec le temps.

Chose que je sais, je manque un peu de cuisses dans les ascensions. Il faut vraiment que je travaille davantage les côtes. Ceci dit, je termine 4ème de l'épreuve à environ 3 minutes du troisième avec :

70,520 kilomètres parcourus en 6h08'35".

Je pars donc confiant pour les 6 jours d'Antibes en juin prochain. Le corps et la tête sont opérationnels.

Madame, qui souhaitait parcourir au minimum 30 kilomètres a parcouru 35,2 kilomètres. Super, d'autant que c'était sa première course horaire !!
L'année prochaine, on fera en sorte qu'elle touche les 40 km.
---- Envoyé avec BlackBerry® d'Orange ----

mercredi 27 avril 2011

6 heures de MURE

Comme point ultime avant les 6 jours d'Antibes (du 5 au 11 juin 2011), je vais participer aux 6 heures de MURE.

Cela me permettra de vérifier certains détails qui prennent de l'importance sur le long, même très long...

Port de manchons de bras (j'ai assez pris le soleil sur St-Fons), boisson (glucose, maltodextrine, voire les deux).

Pas de perf envisagée mais le parcours de 60km environ.

Donc, une dernière mise au point et en plus une bonne action :

La totalité des bénéfices sera reversée à l'association Autisme Rhône Ain, (ARA).

Alors, venez nombreux !!

6 heures de MURE : dimanche 15 mai 2011 à 10 h 00.


http://www.fouleemuroise.fr/6-heures-de-mure
---- Envoyé avec BlackBerry® d'Orange ----

jeudi 21 avril 2011

Les 24 heures de St-Fons 2011

Le 09 avril dernier, j'ai participé, sous les couleurs de Running-Conseil Lyon, à l'épreuve des 24h de St-Fons.


Le résultat, pas à la hauteur de ce que je souhaitais, est tout de même très positif pour la suite de la saison.

En effet, mon objectif principal est pour juin prochain : les 6 jours d'Antibes. Et jusqu'à cette échéance, je dois travailler sans casser la machine.


Pour en revenir à St-Fons : j'ai abandonné au 148ème kilomètres pour cause de forte chaleur durant la journée.
Il faut dire que la semaine précédente avait été très très ensoleillée.
Trop pour être franc.

Le jour J, un pic de chaleur était annoncé... Et il était bien présent surtout.

35° en plein soleil et plus de 25 à l'ombre... Une horreur pour qui déteste la chaleur comme moi.

Néanmoins, je prends le départ calmement. Je décide d'être sur une base de 9.5 à 10 km par heure.
Au bout du 30ème tour (et du 30ème kilomètre), je suis 8ème sur l'épreuve. Je regarde les autres coureurs et je me dis que je ne vais pas tarder à avancer dans le classement : certains trop jeunes sont partis trop vite et d'autres présentent déjà une foulée lourde de fatigue...

Effectivement, 30 kilomètres plus tard, je me retrouve second.

Il fait très chaud. Malgré les boissons que j'ingurgite, cela fait deux heures que je n'ai plus envie d'uriner (ce qui est un signe, en ce qui me concerne).

J'avance, les tours s'enchaînent. Au 100ème kilomètre (en 10h30
environ), le premier de la course fait des pauses... Pour vomir... Trop chaud, trop vite, il en paye les conséquences.
Ses soucis gastriques m'ouvrent la voie et au kilomètre 102, je passe en tête sans avoir modifié ma foulée.
J'avance toujours, mais malgré le soir qui arrive, je n'arrive pas à me refroidir... J'ai toujours aussi chaud.

Kilomètre 130, je me ravitaille et au moment de repartir, alors que
j'avais encore très chaud, je baille et d'un coup, j'ai très froid.
Je rentre dans le gymnase afin de me changer. Et là, bingo... le début de mes ennuis.
Je retire mes booster définitivement (j'ai baissé ces dernières au kilomètre 80 car j'avais horriblement mal aux mollets).
Une crampe mollet droit arrive, je souffre et une fois la douleur passée, je continue à me changer...
Deuxième crampe au même mollet... 30 secondes plus tard... Un peu plus forte....
La douleur s'estompe et je continue à me changer...3ème crampe au mollet droit.... TERRIBLE... je n'ai jamais eu aussi mal...

Pour faire court, 3 crampes en 5 minutes mais 5 crampes au total...
Bref, une crampe partie !!!

J'ai toujours froid, malgré ma tenue adaptée... J'ai trop pris la chaleur dans la journée...

Je ressors, je cours et je termine 18 tours supplémentaires en seconde position.
Je sens que cela ne sert à rien de forcer juste pour terminer. Juin est proche et je ne veux pas tout foutre en l'air.

J'arrête donc. Je me change après un peu de repos et je quitte St-Fons vers 5h00 du matin.


Bilan positif en fin de compte car je sais que si je gère correctement la chaleur, je peux aller loin.
Mon approche des 6 jours d'Antibes tiendra donc compte de ce facteur (planning adapté et alimentation/boisson en fonction). Dernier test "in vivo" le 15 mai 2011 lors des 6 heures de MURE.

---- Envoyé avec BlackBerry® d'Orange ----

Naissance d'Ultra-Rêves

Ultra-Rêves, association loi 1901 est née...

Et avec elle devrait voir arriver en 2012 une épreuve de course à pied, ou plutôt un rassemblement de coureurs d'ultra... Mais wait and see. Le projet est en cours d'étude.

La publication au J.O. a été faite le 16 avril dernier.


---- Envoyé avec BlackBerry® d'Orange ----

mardi 15 mars 2011

24h de St-Fons 2011-Running Conseil

Premier rendez-vous de l'année : 24h de St-Fons.

Les 9 et 10 avril se dérouleront les 24h de St-Fons.

Au programme et au choix :

-épreuve de 6h,
-épreuve de 12h,
Et les 24h.

Cette année, Running Conseil Lyon/Limonest est partenaire de l'épreuve. Si cela vous dit, vous pouvez vous inscrire, il y a de la place pour tout le monde...

Sur cette épreuve et pour tout 2011, je porterai les couleurs du team Running Conseil (je suis dans l'équipe depuis janvier).

Si les courses de ce genre ne sont pas votre tasse de thé, il y a le Lyon Urban Trail le 3 avril prochain. A ce propos, Running Conseil Lyon organise une reconnaissance du 23km dimanche 20 mars 2011 : rdv à 8h15 place des Terreaux à Lyon. Je serai là avec d'autres membres du team.


A très bientôt.

---- Envoyé avec BlackBerry® d'Orange ----