lundi 24 octobre 2011

Point au 23 octobre 2011


Cette semaine : 101km sur 9 séances avec un temps cumulé de 9h41'37".

Semaine variée au niveau des allures et des chaussures également.

Dans l'ordre :

-minimalistes newfeel pour le plus gros du kilométrage.

-barefoot pour 34 km environ,

-chaussé de runnings traditionnelles sur 11,44 km pour les samedis du jogging le 22 octobre au parc de Lacroix-Laval avec Running Conseil Lyon-Limonest (prochaine séance ouverte à tous le 5 novembre 2011 à 9h15 - entrée principale du Parc).

Pour ce qui est du mini, tout fonctionne parfaitement :

Je constate que ma vitesse augmente.
Je précise tout de même que je ne suis pas un de ces coureurs bouclant le marathon en moins de 2h30... Faut pas rêver quand même... (j'en rêve un peu... but it's only a dream...).

Pour en revenir à cette augmentation de la vitesse, petite anecdote :

"Cette semaine, j'avais emprunté les quais et fait un tour du parc de la tête d'Or. Vitesse sur les quais : 11 à 12 km/h.
Vitesse dans le parc : 12 et plus (deux kilomètres à plus de 14 km/h).
A la sortie, je croise un collègue et trois autres coureurs.
Je décide de rentrer au service avec eux.
Nous attaquons les quais direction rue de la Part-Dieu (environ deux
kilomètres sur les quais). Nous parlons de la course minimaliste (j'avais mes "newfeel") et de cinq
nous passons à trois coureurs : vitesse 13/14 km/h.
J'augmente le rythme, histoire de varier les plaisirs et de tester mes accompagnateurs. Cela se fait avec un échange, sur le barefoot, les courses, les entraînements, etc... Bref, nous vivons un moment 100% course à pied.
De trois nous passons à deux, et pour cause, mon partenaire m'indique que nous avons une vitesse de 17,6 km/h (vitesse qui me sera confirmée par mon application micoach embarquée sur mon Blackberry)."

Plus d'un kilomètre à une vitesse de 17,6km, j'apprécie...

Le minimalisme en est-il une cause ?

Je pense que le travail réalisé par le changement de la foulée et de
chaussures y est pour quelque chose.


Au niveau barefoot :

Mes pieds supportent bien. La sensibilité s'est atténuée réellement. Il m'arrive, lorsque le revêtement est vraiment trop 'pourri' (nombreux graviers par exemple) de jurer un bon coup mais une fois le piège passé,
cela repart comme en 40.

D'ailleurs, ce dimanche 23/10, j'ai réalisé une séance de 2h23'composée de :

-13 kilomètres en mini en 1h12' environ,
-12 kilomètres en barefoot en 1h11' environ.

J'ai plus apprécié les pieds nus que les pieds chaussés. Cette sensation de "liberté" lorsque le revêtement n'est pas trop agressif est tout bonnement "jouissive". N'y voyez rien de sexuel surtout : "Jouissif,
-ive, adj., fam. Qui procure un plaisir intense, des sensations fortes."

En plus, j'avais ressenti quelques tensions dans les muscles du dos
après mes premières séances (une forme de crispation due à la nouveauté du travail demandé, crispation qui durait parfois 48 heures). Cela s'estompe réellement. Le pied nu, mieux préparé à la course, entraîne de
moins en moins cette réaction de contraction intense dans tous les
muscles de la jambe et du dos lors d'un obstacle rencontré par le pied.
Il m'arrive encore de sentir les muscles du périnée se contracter (rares occasions) sur certains revêtements : désagréable mais je sais qu'ils existent toujours... lol...

Effectivement, le travail musculaire est totalement différent. Un pied chaussé y va allègrement, quel que soit le lieu alors que le pied nu doit faire tout un travail qui part de l'analyse à la réponse musculaire
adaptée.

Mes pieds travaillent maintenant alors qu'ils se la coulaient douce
depuis une quarantaine d'année, les bougres !!!

Et le froid dans tout ça ? Me direz-vous : malgré ces petites
températures présentes chaque jour, cela se passe plutôt bien. J'ai froid aux mains mais pas aux pieds. Je vais donc tester la course sur les mains ou à quatre pattes très prochainement !!
Restons sérieux...


Pour finir, et pour vous motiver un peu à réaliser quelques séances en barefoot, je vous dirais qu'en ville comme en bourg, le visage des gens que vous croisez reste toujours un bon moment d'analyse.
Vous avez celui qui :

- vous prend pour un dégénéré, un va-nu-pieds dans le sens le plus vil du terme. Le visage de celui qui vous toise, pour résumer.

- rit. C'est très drôle (à priori) de voir quelqu'un courir les pieds
nus. Mouai... je ne trouve pas ça drôle même si je préfère cette
réaction à la première.

- souffre à votre place : le visage crispé qui reflète une pensée
endolorie... Ce visage vous voit comme un torturé volontaire souffrant à chaque pas. Comme dirait ma fille : "Même pas mal !!"

- vous prend pour un fou : il va se faire mal. Il y a de super
chaussures et il court les pieds nus !! LOCO !! Bof ! Moi j'm'en balance comme dirait l'autre.

- vous regarde, qui aimerait essayer mais qui n'en fait rien. La plupart du temps c'est pour une notion d'image car la pression de la société est trop grande. Ne pas être comme les autres,
c'est s'exclure. Celui qui est exclu est seul et personne ne veut être seul...
Messieurs, les pratiquants du barefoot ne sont pas seuls. Peu à peu, leur nombre grandit à chaque pas qu'un va-nu-pieds pose sur le sol...

- reste indifférent. De deux chose l'une, soit c'est une vraie
indifférence, soit elle cache un visage cité plus haut.


Essayez et vous verrez !!


"Que la force soit avec nous. Toujours."

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